L’évolution des emballages alimentaires
Bien qu’ils suscitent beaucoup de critiques et de discussions, les emballages sont souvent indispensables, surtout dans le domaine de l’alimentation. L’emballage alimentaire protège, conserve, permet de transporter et informe. Bref, il facilite l’usage pour le consommateur et lui permet de recevoir un produit en bon état.
Suremballage et sous-emballage
Si le suremballage est problématique, car il augmente la production de déchets et le gaspillage. L’absence d’emballage n’est pas toujours la solution. Pour des produits périssables, par exemple, l’absence d’emballage ou la présence d’un emballage inadéquat peut diminuer la longévité du produit, ce qui, au final, se traduit aussi par du gaspillage. Il ne faut pas non plus oublier qu’un aliment jeté ne produit pas seulement un déchet correspondant à sa taille, son impact sur l’environnement sera proportionnel à son histoire complète : les ressources utilisées pour sa croissance, sa transformation, son transport. Avec la mondialisation et les échanges internationaux, l’impact d’un produit alimentaire jeté peut finir par dépasser l’impact environnemental d’un emballage adéquat.
Même les produits à consommer dans l’immédiat, comme les repas à emporter dans les restaurants, ne gagneraient pas à être vendus sans emballage, sauf si (tous) les consommateurs prenaient l’habitude d’amener leurs propres plats et ustensiles ou leurs tasses, comme cela se fait un peu partout pour le café.
L’emballage reste donc, pour l’instant, un incontournable pour les industries du secteur de l’alimentation.
Ce qui n’empêche pas les consommateurs ou les villes (par exemple, Montréal) de faire pression pour qu’il y ait une évolution dans l’emballage alimentaire. Les uns, par des plaintes, des demandes, des choix d’achats qui favorisent les meilleurs emballages, les autres par des réglementations de plus en plus sévères.
Trouver l’équilibre en suremballage et sous-emballage est donc un enjeu aussi important que les innovations en matière d’emballage.
Les emballages, de plus en plus pensés en fonction de leur impact environnemental
Dès leur conception, de plus en plus d’emballages alimentaires (surtout ceux qui sont à usage unique) sont pensés en fonction de leur fin de vie utile. Leurs concepteurs ont toujours en tête leurs fonctions de conservation des aliments, de préservation, de contenance, d’information, de transport et de publicité. Toutefois, ce qui a changé, c’est que les concepteurs ont, en plus, en tête ce qui leur arrivera après leur usage.
Plusieurs options sont donc offertes pour les différents emballages alimentaires. Plusieurs sont recyclables, d’autres sont fabriqués à partir de matières recyclées. Certains regroupent les deux caractéristiques. Il y a des produits réutilisables (il y a bien sûr l’exemple bien connu des bouteilles de verre, mais on peut aussi noter l’usage de plus en plus fréquent de vaisselle lavable dans les restaurants de restauration rapide ou dans les foires alimentaires). Il ne faut pas oublier les nouvelles options d’emballages compostables ou biodégradables.
Avec tous ces nouveaux types d’emballages alimentaires, il faut rester à l’affût pour associer chacun d’entre eux à la bonne manière d’en disposer afin qu’ils remplissent bien leur rôle dans la diminution des déchets et du gaspillage.