Simon Benoît vise le sommet!

FORCE. « La résolution double la force », dit le proverbe. Ça tombe bien! Simon Benoît, 32 ans d’Airdrie en Alberta (mais originaire de Scott), est bien déterminé à tout donner lors de la compétition Western Canada Strongest Natural Man, qui aura lieu à Calgary en avril ou en mai prochain.

« Si tout se passe comme prévu, et si mon entraînement porte fruit, j’espère me qualifier pour le “Canadian Hercules”, qui est le Championnat Canadien de Natural Strongman », a commenté l’athlète de force.

Il faut savoir qu’en 2017 et 2018, M. Benoît a respectivement terminé 1er et 2e au Western Canada Strongest Natural Man, de même que 2e et 3e au Canadian Hercules. À la fin, une victoire au Canadian Hercules signifierait la chance de représenter le pays au Natural Strongman Grand Prix, qui se déroulera à Budapest (Hongrie) en octobre.

« J’ai souvent pas mal de succès dans les épreuves qui demandent un peu plus de cardio. Dans les dernières années, je me suis concentré sur l’entraînement de type crossfit pendant le temps hors saison, ce qui me donne plus d’endurance et de capacité que la plupart de mes adversaires », est-il confiant.

Néanmoins, le Beauceron sait que la force de ses épaules n’est pas tout à fait proportionnelle à celle de son dos ou de ses jambes. « Alors, je manque de force brute pour les mouvements de poussées au-dessus de ma tête », a-t-il expliqué, en assurant que ses bonnes techniques lui permettent souvent de compenser pour ainsi bien se classer à la fin des compétitions.

L’amour de la force

Ses débuts dans le monde de la force ont eu lieu en 2015, dans une compétition de calibre amateur. Or, son passé en dynamophilie au collégial l’a aidé à accéder à la première place, et les grands honneurs l’ont convaincu de commencer l’entraînement de force.

Aujourd’hui, pour Simon Benoît, il n’y a rien qui équivaut la sensation d’avoir « tout donné » lors d’une compétition ou d’un entraînement. « Notre placement n’est pas basé sur un jugement subjectif, mais plutôt sur notre vitesse ou notre force. Les chiffres ne mentent pas. Tous les athlètes sont sur un pied d’égalité. Notre performance ou nos résultats sont uniquement basés sur nos efforts et notre volonté de gagner », dit-il.