Saint-Isidore a sa médaillée d’or

FITNESS. Sarah Martel de Saint-Isidore a récemment remporté la médaillée d’or lors de la compétition « Canadian physique Alliance Natural Pro Qualifier » qui s’est tenue à Toronto, le 6 août dernier.

Compétitionnant dans la catégorie « Women’s Bikini – Masters » chez les 35 ans et +, le résultat obtenu par l’Isidoroise est tout à son honneur, surtout qu’elle s’entraine et pratique la discipline depuis à peine trois ans. « J’ai commencé en 2019. Les six compétitions que j’ai faites à date, j’ai eu des premières positions, sauf une fois. J’avais commencé en Beauce, à la Coupe Prestige, par la suite deux à Montréal et deux autres à l’échelle provinciale où j’ai pratiquement tout remporté, ce qui me qualifiait pour me rendre justement à Toronto, pour la compétition en question. »

En nomination à deux reprises au Gala du Mérite sportif beauceron, dans la catégorie Fitness, Sarah Martel compétitionnait aussi dans la catégorie Open, qui regroupait des concurrentes de tout âge et où elle a finalement terminé en 7e place.

Elle avoue que l’entrainement a toujours fait partie de sa vie, même si elle s’est imposé une pause de quelques années, notamment pour avoir des enfants. « Je me suis entrainé pendant des années pour garder la forme, mais j’ai aussi un » background « en gymnastique, que j’ai pratiqué de l’âge de 6 ans à 16 ans. J’ai continué à m’entrainer pendant mes études environ 7 ans avant d’arrêter complètement pendant 12 ans. »

Aujourd’hui mère de deux filles de 6 et 8 ans, Sarah-Martel a toujours eu le désir de se remettre en forme. « Je me suis fait un gym ici à la maison espérant recommencer, ce que j’ai fait au bout d’un certain temps. Quand j’ai finalement recommencé, je me suis dit que je ne voulais pas le faire à moitié, alors je me suis donné comme objectif de faire une compétition de fitness. »

Neuf mois plus tard, elle terminait première à la compétition Prestige dans sa catégorie. « J’en ai fait trois en six mois après cela et ainsi de suite. On verra où cela va me mener, car c’est davantage de la discipline et des objectifs personnels. C’est de mettre une date au calendrier pour atteindre ces objectifs et de se garder motivée. »

Discipline et motivation

Si sa progression vers des résultats positifs a été rapide, Sarah Martel estime que son retour à l’entrainement n’a pas été complexe et exigeant. « J’étais quand même déjà disciplinée côté alimentation et tout ça. Mon conjoint avait déjà participé à des compétitions dans le passé. J’avais des photos de lui sur un mur pour me motiver et je m’étais donné comme objectif d’en avoir des miennes un jour. J’ai aussi repris le même entraineur que lui avait dans le passé, ce qui a facilité un peu tout ça. »

Résidente de Saint-Isidore depuis 13 ans et aujourd’hui âgée de 38 ans, Sarah Martel ne sait pas encore où cet esprit de compétition va la mener, sinon qu’elle envisage déjà d’appuyer au moins deux autres jeunes filles dans leur préparation à des compétitions du genre. « Dans ma tête, je faisais une compétition de fitness. J’ai encore beaucoup de plaisir à faire ça, mais ça accapare beaucoup de temps et d’argent. Ça demande beaucoup, surtout que je travaille à temps plein. Je veux m’impliquer -là-dedans. Deux jeunes filles ont des compétitions en avril, alors je vais les aider pour la présence sur scène et autres. Comme je me suis privé beaucoup, j’en profite un peu aussi pour me gâter et faire des gains. »

Cette période pourrait toutefois être de courte durée. « Je suis déjà qualifiée pour le championnat canadien de l’an prochain à Toronto, mais je ne vise rien de plus haut, car les exigences ne sont pas les mêmes à l’échelle internationale et le calibre serait difficile à atteindre. Rarement ces concurrents-là travaillent à temps plein et ont deux jeunes enfants. »