Raphaël Lessard en ondes à RDI en juin

«C’est un gars pas ordinaire avec une histoire pas ordinaire.» Voilà la réflexion que s’était faite Jean-François Poirier, journaliste-présentateur à RDI, lorsqu’il a découvert Raphaël Lessard de Saint-Joseph, ce jeune coureur automobile de 14 ans.

C’était un dimanche soir d’avril. En visite à Saint-Joseph, sa ville natale, Jean-François Poirier venait de visionner la course où, au Orange County Speedway en Caroline du Nord, le jeune Beauceron s’était hissé au 2e rang. Le lendemain matin, avant son retour à Montréal, le journaliste décidait de passer à la résidence de Raphaël, question d’offrir ses félicitations. Le petit détour de cinq minutes s’est transformé en une discussion de deux heures avec les parents du jeune coureur.

Dès lors, Jean-François Poirier était convaincu qu’il détenait un sujet en or allant au-delà du simple reportage. «Je pense avoir une bonne histoire à raconter », avait-il texté au patron des documentaires de RDI. À la suite d’un rendez-vous éclair, un accord était conclu bien qu’on n’envisageait pas, à cette étape, une émission d’une heure consacrée au pilote beauceron dans le cadre des Grands Reportages.

Au-delà du coureur

C’est un portrait vu de l’intérieur qui sera présenté entre les 5 et 12 juin à l’occasion de la Semaine des Grands Prix du Canada. Le moment exact de la diffusion reste encore à déterminer.

Les courses, tout le monde peut les voir, mais ce qui caractérise le parcours de Raphaël, ce qui fait son histoire de tous les jours, c’est autre chose et c’est justement ce qui sera exploité dans le documentaire, témoigne Jean-François Poirier.

On verra Raphaël à l’Autodrome de la Chaudière, à l’école, en compagnie de ses parents, etc. Dans cette veine, ce sont les aspects humain, émotionnel, familial, financier… qui seront exploités.

Bref, les téléspectateurs découvriront le jeune Raphaël derrière son rêve, ses passions ou sa détermination de se hisser parmi les meilleurs.

Selon Jean-François Poirier, Raphaël a certes un talent exceptionnel qui mérite d’être projeté au petit écran. Pour lui, cette histoire en est une aussi qui fait jaillir une fibre particulière chez lui. «En 25 ans, c’est la première fois que j’aurai l’occasion de faire un grand reportage sur quelqu’un de chez nous.»