Du sport d’hiver extrême à l’Autodrome Chaudière
Belle neige, beau soleil, température agréable… Le week-end dernier était idéal pour faire une balade en motoneige. Mais, pour ceux qui ne pratiquent pas ce sport, il était possible d’admirer les professionnels à l’œuvre. En effet, environ 120 pilotes de snocross provenant de partout au Québec ont fait grogner leurs machines toute la fin de semaine à l’Autodrome Chaudière de Vallée-Jonction, pour la toute première visite de la série SCMX de l’histoire.
« C’est vraiment une compétition extrême. Les gens ne se doutent pas à quel point c’est physique, mais en même temps, ça s’adresse à tout le monde », a commenté Gérald Asselin, directeur des compétitions. M. Asselin notait ici la participation de coureurs âgés entre 3 et 47 ans.
De plus, il faut savoir qu’il s’agissait du septième événement SCMX cette année. Toutefois, le passage à Vallée-Jonction était plutôt une année de rodage. Première observation, bien que la piste soit courte et étroite, le directeur a indiqué que le site était prometteur. « Il y a moyen d’en faire un événement annuel d’envergure, si la population est derrière… »
Entre autres compétiteurs, Donavan Asselin est venu de Valcourt en Estrie pour défendre son titre dans la catégorie pro open. Celui qui combine 13 ans de compétition a confirmé que le site de l’Autodrome présentait un beau défi pour les pilotes. Ce faisant, la piste courte rendait les adversaires plus faciles à rattraper, mais l’étroitesse du circuit faisait en sorte que les dépassements étaient beaucoup plus difficiles. « C’est impressionnant à voir. Il y a des gros sauts! », de commenter le champion québécois.
Steve Gaudreau de l’Autodrome Chaudière a pour sa part soulevé que des discussions ont déjà commencé quant à un éventuel retour de l’événement l’an prochain. « La volonté de le refaire est là de la part des deux parties. On est très satisfait. Les pilotes ont tripé sur le site », a-t-il affirmé, en notant à l’œil plus de 1000 spectateurs.
En fait, ce qui va surtout en décider seront les dégâts potentiels sur l’asphalte à la fonte des neiges. « S’il est brisé, c’est sûr qu’on ne le refait pas, parce que ça aurait un impact financier majeur qu’on n’aura pas prévu », a-t-il expliqué. Qui plus est, la température des derniers jours (gel, dégel) avait laissé une neige molle, laquelle pourrait avoir ouvert la porte à quelques mauvaises surprises. À suivre au mois de mai.
Pour connaître tous les résultats des courses, consultez le www.scmxsnocross.com.