Le bonheur est dans le bacon
Le bonheur est dans le bacon? Vous ne le croyez pas? Vous avez peut-être tort surtout que cette viande a, depuis quelques années, sa Journée internationale.
La fête du bacon existe, en fait, depuis 2000. Elle est célébrée le samedi précédant la Fête du travail et elle a été créée au Massachusetts. Le but : favoriser des rassemblements sociaux pour savourer ce produit fort populaire à toutes les sauces.
Imaginez qu’il existe des cocktails concoctés à base de bacon, qu’on peut en recouvrir le chocolat et qu’un sandwich au bacon peut réduire la gueule de bois en raison de la combinaison de ses graisses et acides aminées.
Ici, les Éleveurs de porcs du Québec ont profité de cette journée, dont plusieurs ne connaissaient sûrement pas l’existence, pour dresser le portrait des mangeurs québécois de bacon. Les plus grands fans sont les hommes de 34 ans et plus, paraît-il. Bon, cette affirmation n’est pas scientifique et ne fait pas nécessairement l’unanimité, mais on affirme cependant que l’arôme du bacon est l’odeur préférée de 23 % des hommes. Ça, c’est du bonheur!
En principe, l’instauration de Journées internationales doit favoriser une réflexion dans le public. C’est pour cela, par exemple, qu’elles sont consacrées à des sujets comme la prévention du suicide, l’élimination de la pauvreté, l’Alzheimer, etc.
Or, comme on peut le constater, le phénomène tend aussi vers le marketing et la mise en valeur de produits. Saviez-vous, par exemple, que le mois de novembre est consacré aux pommes de terre? Eh oui! Et on vous apprendra quelle variété convient le mieux aux frites et quelle autre il est préférable de privilégier pour la purée.
Mais revenons un peu aux véritables considérations de ces journées. On sera sans doute surpris de savoir qu’il en existe une dédiée aux toilettes. Eh oui! Or, il ne s’agit pas, dans ce cas, de faire l’éloge de ce cabinet que tous, ici, possèdent, dans leur maison.
La Journée mondiale des toilettes veut plutôt sensibiliser la planète au fait que deux milliards et demi de personnes sur la Terre n’ont pas accès à des latrines ou à des toilettes proprement dites. Cette absence de lieux d’aisance a des conséquences, entre autres, sur la santé humaine propageant des maladies comme le paludisme.
Il y a peut-être un certain bonheur à mettre du bacon dans son assiette, mais pour des populations pauvres, le bonheur c’est plutôt le pain et l’eau au quotidien.