Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse veut réduire la paperasserie en santé

HALIFAX — La ministre de la Santé de la Nouvelle-Écosse affirme qu’un projet de loi déposé mardi améliorera l’accès aux soins de santé dans la province en réduisant la paperasserie.

Michelle Thompson affirme que ce projet de loi permettra notamment aux professionnels de la santé des autres provinces de pratiquer plus facilement en Nouvelle-Écosse, en éliminant certains irritants administratifs et leurs frais associés.

Selon Mme Thompson, ce projet de loi éliminera certains frais de demande et de permis de pratique, qui coûtent entre 200 $ et 2000 $. Ces frais doivent être payés par les médecins, les infirmières, les pharmaciens et d’autres professionnels de la santé réglementés qui s’installent en Nouvelle-Écosse en provenance d’autres provinces.

Ce projet de loi limiterait également la possibilité pour les employeurs d’exiger des certificats de maladie de leurs employés avant six jours d’absence du travail, ou qui ont déjà eu deux absences pour maladie au cours de la période de 12 mois précédents. Un porte-parole du gouvernement a soutenu que cette mesure devrait libérer les médecins pendant 50 000 heures par année.

La ministre Thompson a aussi indiqué que le projet de loi déposé mardi faciliterait le processus pour que les professionnels de la santé réglementés puissent élargir leur champ de pratique afin de fournir plus de services aux patients de la Nouvelle-Écosse.

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Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.