SuDen Entraide: un 75e conteneur au Guatemala!

CHARITÉ. Depuis 16 ans maintenant, SuDen Entraide de Sainte-Marie cherche à améliorer les conditions de vie de la population du Guatemala. Quelque part en mai, l’organisme y enverra son 75e conteneur de dons de toutes sortes.

« C’est un partage des richesses. C’est très gratifiant de voir tout le bien-être qu’on peut faire avec du matériel qu’ici, ça ne servirait pas. Ils font tout avec rien. Moi, ça me nourrit. C’est mon carburant du cœur », a prononcé Suzanne Lehoux, présidente SuDen Entraide.

Pour ce faire, l’organisation compte une quinzaine de bénévoles actuellement. Naturellement, Mme Lehoux invite toutes les personnes intéressées à se joindre à eux. « On a du fun à travailler ensemble », sourit-elle, soucieuse de combler tous les espaces vides dans le conteneur. Il faut souligner qu’une équipe de 10 Guatémaltèques attend au comptoir d’entraide situé dans la ville de Panajachel afin de distribuer adéquatement les dons.

Beaucoup plus

En plus des conteneurs (six par année en moyenne), SuDen Entraide parraine des enfants depuis 14 ans. En 2024, ce sont 262 enfants et adolescents du Guatemala qui reçoivent une éducation appropriée grâce à l’organisme.

« Ici, plusieurs jeunes sont tannés d’aller à l’école, mais là-bas, ils seraient heureux d’y aller. La majorité des enfants que l’on parraine ne seraient jamais allés à l’école, car ils n’ont pas les moyens. C’est la meilleure façon de sortir une famille de la pauvreté », a affirmé Mme Lehoux, la tête pleine d’histoires au dénouement heureux.

Également, l’organisme vient en aide à plus de 100 enfants handicapés afin qu’ils puissent recevoir leurs médicaments, services de transports et soins de santé hebdomadaires.

Par ailleurs, grâce à un don offert par la Fondation Louise Grenier de 19 000 $ en janvier 2023, l’ajout de deux nouvelles classes achève à l’école primaire Jornada Vespertina à Panajachel. Dans le même ordre d’idées, on espère amasser environ 18 000 $ afin de terminer la construction d’un centre de santé dans un village très pauvre en montagne. À cette heure, la moitié de la somme a été récoltée. « On ne veut pas agir en père Noël. On les aide s’ils fournissent la main-d’œuvre! », a-t-elle précisé.

Mentionnons que le coût élevé des loyers a forcé l’organisation à fermer ses bureaux de Québec. Suzanne Lehoux remercie donc l’Ouvroir Missionnaire de continuer de lui charger un prix très raisonnable pour ses locaux (68, rue Notre-Dame Nord) à Sainte-Marie.

« C’est impressionnant tout ce qu’on fait là-bas. Le petit organisme qu’on est, on peut faire beaucoup », conclut-elle.