Retrait du plan conjoint: duBreton reçoit plus de 2 000 appuis
La pétition lancée par l’entreprise duBreton il y a quelques semaines, en lien avec sa demande d’exclusion du Plan Conjoint de mise en marché collective des porcs du Québec a reçu l’appui de près de 2 000 signataires.
Parmi ses appuis, l’entreprise compte sur plusieurs parties prenantes telles l’Institut Jean Garon, l’Association pour le commerce biologique du Canada, de même que les municipalités de Rivière-du-Loup et de Saint-Bernard.
Dubreton a également demandé l’appui de tous les députés de l’Assemblée nationale du Québec. « Nous souhaitons être exclu du Plan conjoint des producteurs de porcs du Québec et de la mise en marché collective et de cesser de financer la production porcine de masse et ces appuis sont essentiels dans nos démarches », a déclaré le président de l’entreprise, Vincent Breton.
DuBreton estime subir une injustice tout comme d’autres producteurs et entreprises familiales du Québec. Les programmes d’aide en place, comme l’ASRA, sont devenus des programmes adaptés pour supporter l’industrie de porcs de commodité, contrairement à leur mission historique qui était d’assurer un revenu stable à tous les producteurs.
La cotisation spéciale pour le détournement des porcs prélevée sur les paies des producteurs qui font des porcs de spécialité en est un exemple, selon l’entreprise, qui ajoute dans son argumentation que les producteurs de Porcs de spécialité doivent absorber les coûts liés aux difficultés vécues dans le marché des porcs de commodité alors qu’ils ne reçoivent pas d’aide des Éleveurs pour les coûts plus élevés liés à leur production.