Le Centre de justice de proximité est bien occupé
SAINT-JOSEPH. Un passage en cours peut être lourd, très lourd. Afin d’en faciliter la compréhension, et afin de décharger le système de justice, un Centre de justice de proximité (CJP) a ouvert ses portes en juillet dernier au 165, côte Taschereau, à Saint-Joseph-de-Beauce. L’endroit a été inauguré officiellement ce mercredi 28 février.
« Personne n’est à l’abri d’un enjeu d’ordre juridique. Parfois, ça devient difficile de s’y retrouver. […] Le Centre de justice de proximité est une porte à laquelle les citoyens peuvent frapper. Plus les gens sont bien renseignés, plus ça va aider le système de justice », a déclaré Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et procureur général du Québec.
M. le ministre a par ailleurs rappelé que les procédures judiciaires peuvent être stressantes, mais que le personnel en place est bien outillé pour trouver des solutions aux différents litiges.
Mentionnons que les CJP offrent des services gratuits et confidentiels d’information juridique à tous les citoyens, quels que soient leurs revenus ou la nature du problème rencontré. Accessible pour toute la population de la Chaudière-Appalaches, le point de service de Saint-Joseph représente un investissement d’environ 630 000 $. À cette heure, les trois employés y ont déjà ouvert plus de 1000 dossiers depuis l’été.
« C’est un plus pour toute la population. Il faut amener les services le plus près possible. […] Les gens se sentent souvent démunis lorsqu’ils font face à certaines situations. Au CJP, il y a des généralistes qui sont là pour répondre à leurs questions. Ça enlève un facteur de stress », a appuyé Luc Provençal, député de Beauce-Nord.
Pour sa part, Geneviève Trépanier, directrice du CJP de Québec, a expliqué que le projet était attendu depuis quelques années déjà. En effet, à ses bureaux, quelque 16 % des demandes venaient de résidents de la Beauce et de Lévis. Le besoin étant évident, elle invite donc tout un chacun à en utiliser les services.
« Le pire qu’il peut arriver, c’est d’avoir une rencontre en face à face. C’est sûr que ça fait du bien. […] Nous sommes le 9-1-1-Justice », a-t-elle imagé.
Il faut savoir que l’antenne joseloise, elle compte déjà un satellite à la cour municipale de Lévis. « Je pense que c’est un premier pas. […] On veut “vendre” la médiation afin d’aider les gens à ne pas entrer dans le système de justice », de compléter Mme Trépanier.