Guerrier du feu, maître de la glace

PATIN. Pompier à la Ville de Saint-Georges, Maxime Nadeau, 28 ans de Sainte-Marie, est sur le point d’entamer sa saison de patinage de descente extrême (« crashed ice »).

Tout commencera en Autriche les 19 et 20 janvier prochains. L’an dernier, le Beauceron avait terminé cette épreuve au 11e rang sur plus d’une soixantaine de patineurs. Suivront la France (26 et 27 janvier) et la Finlande (9 et 10 février), avant de conclure son aventure hivernale à Sainte-Angèle-de-Mérici (Bas-Saint-Laurent) les 16 et 17 février.

« Je me sens prêt. Je suis satisfait de ma préparation de cette année. […] Depuis le mois d’octobre, je fais deux heures de sport par jour pour être prêt pour ce qui s’en vient pour cet hiver », est-il d’attaque.

Notamment, M. Nadeau dit avoir fait énormément de vélo de montagne, du tennis, du baseball, du dek hockey, de même que des entraînements spécialisés sur et hors glace.

10e pour sa 10e

Rappelons que lors de sa saison 2023, le sportif avait terminé en dixième position au classement général, qui compte quelque 200 compétiteurs à l’international. Qui plus est, il a gravi les deux premiers podiums de sa carrière, soit en arrachant des médailles de bronze au Mont du Lac Resort (Wisconsin) le 28 janvier et à Lost Valley (Maine) le 12 février.

« Ça a été une année de rêve! Je suis chanceux d’avoir vécu ça. J’espère refaire cet exploit-là », a-t-il lancé.

Bien qu’il aimerait revenir d’Europe avec une médaille d’or, il souhaite surtout avoir du plaisir, ne pas se mettre de pression, revoir des amis qu’il n’a pas la chance de voir souvent et profiter de sa dose d’adrénaline annuelle.

S’il se dit plus « réaliste », Maxime Nadeau est aussi plus confiant. En effet, œuvrant dans le monde du patinage de descente extrême depuis dix ans maintenant, il sait être un athlète beaucoup plus complet aujourd’hui que dans ses premières années.

« Au début, tout est nouveau et on est impressionné par toutes sortes de choses. On veut prouver aux autres qu’on est bon. Ça nous amène à faire des erreurs », convient-il.

Conséquemment, il sait avoir beaucoup gagné en expérience et il gère mieux son stress, ce qui lui permet de prendre les bonnes décisions aux bons moments. Une excellente chose, si on considère que ses chutes, bien que moins courantes que par le passé, sont aussi plus douloureuses… (Il va plus vite!)