Beauce: la coqueluche fait son apparition
SANTÉ. Le CISSS Chaudière-Appalaches confirme l’apparition de cas de coqueluche dans la région. L’éclosion la plus active se situe à la polyvalente Benoit-Vachon de Sainte-Marie où il y a pour le moment 18 cas de recensés.
Les cas répertoriés jusqu’à maintenant touchent, pour la plupart, des jeunes en âge scolaire du primaire et du secondaire, ainsi que des adultes de moins de 50 ans. Les régions de la Beauce, des Etchemins et plus récemment la Nouvelle-Beauce sont les régions où le plus grand nombre de cas a été recensé, indique Jessica Poiré du CISSS Chaudière-Appalaches.
En 2024, 182 cas à ce jour ont été répertoriés en Chaudière-Appalaches. D’autres régions sont touchées, comme l’Estrie qui en rapporte plus de 300 pour la même période. La province rapporte près de 700 cas en 2024 actuellement.
« Tous les cas potentiels sont sous enquête, afin de pouvoir aviser les personnes susceptibles d’avoir été en contact avec des personnes ayant diagnostiqué avec les cas confirmés. Notamment, des lettres sont envoyées dans les écoles », précise Mme Poiré.
Elle ajoute que les personnes qui ont pu être en contact avec des cas confirmés et qui présentent des symptômes tels qu’une fièvre légère; des écoulements nasaux; de la rougeur des yeux, accompagnée de larmoiement ainsi que de la toux doivent consulter un médecin pour obtenir un antibiotique, si le diagnostic de coqueluche est retenu, ce qui va réduire leur période de contagiosité.
Mme Poiré ajoute que la Santé publique offre un traitement préventif pour les contacts vulnérables selon certains critères, notamment chez certaines femmes enceintes et certains enfants de moins de 12 mois, afin de prévenir des cas chez les personnes à risque de complications graves.
La vaccination est offerte dans le contexte d’un rattrapage chez les enfants qui n’ont pas été adéquatement vaccinés dans l’enfance. Elle souligne toutefois que la vaccination ne prévient pas à 100 % la maladie tout au long de la vie. L’objectif du programme de vaccination est de prévenir les complications de la coqueluche chez les plus vulnérables, c’est-à-dire les bébés de moins de 12 mois en les vaccinant eux-mêmes à l’âge de 2 et 4 mois et en vaccinant les femmes enceintes pour qu’elles passent des anticorps à leur bébé.