Pris en flagrant délit… quatre fois

Entre le 4 octobre 2014 et le 27 juin 2015, caméras de surveillance ou différents témoins ont permis les charges de méfait, de port d’arme dans un dessein dangereux et de vol qui pèsent sur les épaules de Mario Nolet de Saint-Georges. L’homme de 57 ans a plaidé coupable sur tous les chefs d’accusation le mercredi 19 juin dernier au Palais de Justice de Saint-Joseph.

Son odyssée a débuté le 4 octobre 2014. Équipé d’un pistolet à plomb, il a tiré dans une vitre de l’organisme Comptoir Régional de Beauce, dont la mission première consiste à venir en aide aux gens dans le besoin. Une caméra de surveillance a permis d’identifier le fautif. La raison mentionnée à la cour était « qu’il voulait essayer son fusil ».

Le 16 novembre, une employée du Dollarama a vu l’accusé glisser quatre barres de chocolat dans ses poches. Puis, le 14 février 2015, une caméra a filmé M. Nolet en train de dérober une carabine à plomb Au Bon Marché Bernard de Saint-Georges. Enfin, le 27 juin, après une dispute avec une voisine, il a subtilisé la bicyclette de l’enfant de cette dernière. Mario Nolet a été vu plus tard en train de marché sur le long de la route, avec un vélo qui correspondait avec la description de la monture disparue.

Mario Nolet connaîtra sa sentence le 14 septembre prochain. Le délai a été demandé par son avocate, Marie-Claude Perron, qui cherchera d’ici là un organisme dans lequel son client pourrait effectuer des travaux communautaires. Mentionnons que le Georgien a différents antécédents criminels, dont d’introduction par infraction entre 1979 et 1987. Il a ensuite vraisemblablement été un citoyen modèle pendant 19 ans. Son plus récent dossier en est un de recel en septembre 2010.