Il cache des stupéfiants au poste de police
Alors qu’il était en probation pour une histoire de possession simple de stupéfiants et de possession en vue d’en faire le trafic, Bruno Bilodeau, 56 ans de Saint-Martin, n’a pas respecté son couvre-feu le 16 avril dernier. Mais, lors de son arrestation, il a tenté de dissimuler 91 comprimés de méthamphétamine dans l’autopatrouille, et de cacher 96 grammes de cannabis dans une salle d’entrevue de la Sûreté du Québec.
L’individu a plaidé coupable, le mardi 24 mai dernier au Palais de Justice de Saint-Joseph, aux deux nouvelles accusations qui pèsent contre lui. Il avait effectivement expérimenté le système de justice pour la même raison en septembre 2014.
Qui plus est, le jour de sa capture, M. Bilodeau avait sur lui un téléphone cellulaire, ce qui lui était formellement interdit. Il faut rappeler qu’à sa dernière remise en liberté, il avait déposé un engagement de 1000 $ garantissant sa bonne conduite. Il a évidemment perdu ladite somme.
M. Bilodeau a été condamné à une peine d’un an de prison. Considérant le temps passé en détention provisoire, il retrouvera sa liberté dans 10 mois.
Il frappe et se rend
Lundi soir, vers 23 h 30, Christopher-James Barnard de Saint-Joseph s’est présenté au poste de police de la MRC Robert-Cliche afin de révéler qu’il venait de frapper un homme avec un objet contondant, dans un appartement de la rue Lavoisier. Un litige concernant le comportement de la victime serait à l’origine de l’agression. Sur les lieux, les policiers ont retrouvé un homme d’une cinquantaine d’années blessé gravement. Il a été transporté au Centre hospitalier pour y recevoir les soins requis.
Quant au suspect, l’homme de 42 ans a comparu le mardi 24 mai dernier au Palais de Justice de Saint-Joseph sous des accusations de voies de fait armé. Il a retrouvé sa liberté en échange d’un engagement de 1500 $ avec dépôt. Il devra également respecter un couvre-feu et s’abstenir de communiquer avec la victime. Son dossier sera entendu à la cour le 8 juillet prochain.
L’irritabilité, c’est dangereux
Un dossier criminel chargé pèse davantage dans un jugement qu’une conjointe aimante. Cela, Jean-Philippe Rodrigue-Dupuis, 23 ans de Saint-Martin, l’a appris à ses dépens. Brièvement, le 13 mai dernier, une querelle avec sa mère a incité cette dernière à réclamer l’aide du propriétaire du logement pour le calmer. À cet homme, l’accusé aurait proféré des menaces de mort avant de tenter de s’en prendre à lui physiquement. Curieusement, à l’arrivée des policiers, la maman aurait conseillé son fils de se cacher dans le garde-robe. Un élément qui devrait être clarifié à la cour le 27 juin.
À sa défense, sa conjointe a soulevé que son copain était toujours calme et attentionné à son égard. « Je ne comprends pas. Avec moi, ça va super bien. Il est intègre, serviable… Mon entourage l’aime beaucoup », a-t-elle affirmé. Sa conviction était accompagnée d’une caution de 1500 $.
« Je n’ai pas de raison de mettre en doute sa conjointe, mais je n’ai pas confiance envers le prévenu », a tranché le juge Jean Asselin. La décision a entre autres pris en considération ses six antécédents de bris de probation depuis qu’il est adulte.
Soulignons que Rodrigue-Dupuis est aussi accusé de méfait dans cette histoire, car il aurait donné un grand coup de tête sur le mur dans une salle d’entrevue du poste de police, ce qui aurait endommagé le plâtre.
Également, il a été mentionné que l’accusé a été victime d’une invasion de domicile en mai 2015, où il a été laissé pour mort dans son bain. Depuis ce jour, il vit avec un traumatisme crânien avec différentes séquelles, dont le sentiment de ne pas être en sécurité. Son avocat Jean Berchmans Grondin a déposé ici une requête de responsabilité criminelle, afin de déterminer si son état ou sa médication aurait pu modifier son comportement.
Trois facultés affaiblies en trois ans
Denis Giroux, 57 ans de Saint-Zacharie, s’est fait pincer à conduire en état d’ébriété en mars 2013, en octobre 2014 et en juin 2015. Le mardi 24 mai dernier au Palais de Justice de Saint-Joseph, il a reçu une peine de 60 jours de prison: une condamnation qualifiée d’« à la limite du raisonnable » par le juge Jean Asselin. M. le juge considère que la sentence commune suggérée par la procureure Audrey Roy-Cloutier et l’avocate Jessica Bernard est très clémente, mais l’état de santé précaire de l’individu, et surtout le fait qu’il est un aidant naturel envers son amie de cœur, a aidé à la clémence. En effet, son séjour derrière les barreaux aura des répercussions pour la femme qu’il assiste normalement. La dame aura en attendant la visite de la mère de M. Giroux. « Ils ne me reprendront plus en boisson, je me suis dompté », a assuré l’accusé, dont la sortie de prison sera suivie d’une probation et d’une interdiction de conduire de trois ans.