Fraude, vol et faux vol
C’est à ses dires pendant une période difficile de sa vie que Sandra Descôteaux, 47 ans de Saint-Martin, avait fraudé son club social, volé une carte de crédit et simulé un vol qualifié. Elle a été reconnue coupable de ces chefs le jeudi 19 janvier dernier au Palais de Justice de Saint-Joseph.
Le cas de fraude s’est déroulé entre le 31 octobre 2011 et le 28 février 2012, alors qu’elle s’occupait de la gestion du Club des amis de la forêt, un club de VTT de Saint-Gédéon. En retenant des fonds, en omettant d’enregistrer des revenus et en consommant des boissons alcoolisées sans payer, elle a frustré le club pour 6560,41 $.
En septembre, alors qu’un responsable de la Direction de la protection de la jeunesse était chez elle, Mme Descôteaux a subtilisé la carte de crédit de cette personne pour ensuite effectuer des achats à un dépanneur ainsi que sur iTunes, ceci pour la somme de 88 $. D’autres achats d’une valeur de 4000 $ ont aussi été tentés, mais la victime avait réussi à annuler sa carte de crédit au bon moment.
Puis, le 9 novembre 2015, elle avait contacté la Sûreté du Québec afin de rapporter qu’on l’avait attaquée avant de lui dérober une somme de 2500 $ qui se trouvait dans sa sacoche. Plus tard, elle a toutefois changé sa version des faits en indiquant qu’elle s’était elle-même infligé des blessures et qu’on ne lui avait rien volé.
Enfin, il faut savoir que la dame avait omis de se présenter à la cour le 13 décembre 2015 afin de faire face à ces accusations.
À sa défense, l’accusée a, avec beaucoup d’assurance, présenté son désir de se reprendre en main. « Je regrette. Ce sont de mauvaises décisions prises à de mauvais moments. 2017 m’appartient. J’ai été 40 ans à marcher droit, je peux en faire 40 autres années », a lancé celle qui n’avait aucun antécédent.
Ainsi, Sandra Descôteaux a été condamnée une peine de 90 jours de prison à purger de façon discontinue (les fins de semaine), à différentes amendes totalisant 850 $, et à rembourser le Club des amis de la forêt dans un délai de 15 mois. La sentence est jumelée à une probation de deux ans avec un suivi d’une année.