Coups de roches sur une Porsche
C’est afin d’appuyer un geste de vengeance d’un de ses frères que Jason Fleury, 31 ans de Beauceville, avait rempli une chaussette de roches pour aller s’en prendre à la Porsche Boxster d’un individu. Le geste répréhensible a eu lieu le 15 septembre 2015.
En effet, trois mois plus tôt, son frère Jérémy (dont le profil Facebook mentionne « tueur de délateurs » comme emploi) avait été dénoncé par la victime à cause de la manière dont il aurait traité son enfant. Ainsi coincé dans sa voiture entourée de trois hommes (le troisième frère n’a rien fait), il a vu sa voiture se faire marteler de coups. Le support fraternel lui a valu 15 jours de prison, qui seront suivis d’une année de probation.
Rappelons que l’accusé avait été condamné à quatre mois de détention et à deux ans de probation le 11 avril dernier, après avoir contrevenu à des probations et après n’avoir effectué aucune des 240 heures de travaux communautaires ordonnés en mars 2014.
Jean-Marie Rodrigue revient dans un mois
Avec déjà 79 chefs d’accusation pour notamment des actes sexuels, de voies de fait causant des lésions et de menaces de mort, Jean-Marie Rodrigue, 61 ans, attend afin de savoir si un nouveau chef s’ajoutera à la poursuite. « J’ai un bon ménage à faire dans le dossier », a commenté son avocate Jessica Bernard. Il faut savoir que les infractions auraient eu lieu entre 1983 et 1997 envers 13 victimes alléguées à Beauceville, Saints-Anges et Saint-Hyacinthe, dont certains qui avaient moins de 10 ans au moment des crimes. Son dossier devrait avancer le mardi 14 juin prochain au Palais de Justice de Saint-Joseph.
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Il voulait retourner en prison
Alors qu’il était au Bar-de-la-10 à Saint-Martin, le 8 août 2015, Sébastien Lessard a proféré des menaces de mort à l’endroit d’une personne, mais surtout envers n’importe qui. « Si ce n’est pas lui, ça va être un autre. Je vais tuer quelqu’un ce soir, je veux retourner en dedans. C’est juste en prison que je suis bien », avait lancé l’homme de 33 ans à ce moment. En plus de l’accusation d’avoir proféré des menaces, il est accusé d’entrave à un agent de la paix puisque, désireux d’aggraver sa situation, il avait fui à la course. Il a d’ailleurs endommagé une galerie dans sa fuite.
Il faut souligner qu’en 2008, M. Lessard avait été déclaré non responsable d’un acte criminel à cause de troubles mentaux. Dans le cas présent toutefois, son psychiatre a indiqué qu’il était pleinement conscient de son geste. À l’avis du professionnel, il souhaitait aller en prison afin de se protéger d’une personne.
Conséquemment, il a été condamné à 18 mois d’emprisonnement suivis d’une probation de deux ans. Compte tenu du temps passé en détention provisoire, il retrouvera sa liberté dans quatre mois.