Telle une conférence sur le bonheur

Anthony Kavanagh est virtuellement mort, le samedi 28 octobre dernier à la salle Méchatigan de Sainte-Marie. En effet, au cœur de son spectacle « Show man », il transporte les spectateurs dans l’au-delà, où il explique à de nouvelles âmes le b.a.-ba du bonheur.

Si la scène était sans décor, l’artiste a tout de même su habiter complètement son espace en bougeant constamment ou en réalisant ses mimiques et bruits de bouche dont lui seul a le secret, le tout appuyé par d’habiles jeux d’éclairage.

Entre autres, l’humoriste a expliqué aux futurs êtres humains des trucs pour avoir le sens de l’humour, a parlé de l’importance d’accepter son corps, a identifié des avantages d’être une femme ou un homme, et a réalisé une liste des fantasmes féminins.

À d’autres moments, il a imaginé la différence entre une personne qui possède un téléphone intelligent aujourd’hui et un autre individu il y a 300 ans pour avoir réponse à ses questions, ou encore, ce que dirait l’avocat de son fils si celui-ci le poursuivait en justice.

Pour boucler la boucle, il a souligné nos grandes remises en question chaque fois que notre âge rejoint une nouvelle décennie, avant de rendre hommage à ses parents décédés en chantant à sa mère la chanson « It’s hard to say goodbye » de Michael Ortega. Un moment très poignant. « Le bonheur, c’est un choix qu’on doit faire chaque jour », a-t-il notamment lancé en guise de conclusion.