Secrets sanglants new-yorkais révélés à Vallée

Lorsqu’une journaliste chevronnée se mêle à une enquête sordide, qui sait ce qu’elle pourrait découvrir? La réponse se trouve dans le roman policier « Le sang des innocentes » de l’auteure Mélanie Tremblay de Vallée-Jonction. Son livre de 464 pages, publié chez Guy Saint-Jean éditeur, est disponible dès aujourd’hui en librairie et en format électronique.

L’histoire se passe en 2012. Tout juste arrivée à New York, la journaliste québécoise Lily-Rose L’Espérance plonge dans sa première enquête: le corps mutilé d’une femme enceinte est retrouvé dans Central Park. Le meurtrier lui a retiré son fœtus, elle porte un chapelet à son cou et tient un crucifix dans une main. Qui a commis ce crime atroce et pourquoi ? Les détails de l’enquête seront dévoilés à travers les articles de Lily-Rose.

L’idée de base est née d’un sujet controversé depuis longtemps selon Mme Trembley, soit l’avortement. À ceci s’est greffée une enquête morbide liée à deux constats de l’auteure, soit la tendance des gouvernements et de l’église à vouloir dicter des manières d’agir aux individus, et par l’extrémisme qu’ont certaines personnes dans leurs faits et gestes. « Je suis fasciné par les gens qui sont prêts à tout pour faire passer leur message. Je voulais présenter une enquête qui soulève des enjeux de société afin de montrer où on se questionne éthiquement », a affirmé l’écrivaine, en désirant prévenir que divers passages peuvent être difficiles à lire pour les cœurs sensibles.

Tel qu’elle l’explique, il s’agit d’un roman de fiction, mais plusieurs éléments sont inspirés de faits réels. Les lecteurs retrouveront aussi des articles de journaux écrits de la main de l’héroïne, en plus de nombreux dialogues. « Ça rend le texte très dynamique! », dit-elle. Également, l’auteure informe qu’elle ne fait que survoler les histoires personnelles des personnages afin de concentrer l’attention des liseurs sur les enquêtes.

Mentionnons qu’il s’agit d’un premier tome d’une série. L’écriture du second titre devrait être terminée au cours des prochaines semaines. « Je veux que quand on le lit, on ait l’impression d’être dans une série télévisée », souhaite Mélanie Tremblay.

Un coup de foudre

 

Selon Marie-Claire Saint-Jean, directrice secteur littéraire chez Guy Saint-Jean Éditeur, le livre de l’auteure beauceronne est un petit bijou. « C’est un coup de cœur. On reçoit des centaines de manuscrits par année, et c’est rare qu’on tombe sur des choses qui nous plaisent aussi rapidement. C’est un “page turner” (dont le lecteur a toujours envie de connaître la suite) », a-t-elle commenté.

Notamment, Mme Saint-Jean a été touchée par le caractère sympathique du personnage principal, l’aspect très actuel du sujet, de même que le rythme efficace du roman. De plus, elle a qualifié l’auteure de positive, ambitieuse et ouverte. « C’est un premier roman très prometteur, elle a une belle carrière devant elle. »

 

Envie d’une dédicace?

 

Mélanie Tremblay sera du Salon international du livre de Québec les 16 et 17 avril prochains. Elle sera présente le samedi de 14 h à 15 h et de 17 h à 18 h, de même que le dimanche de 13 h à 14 h. L’écrivaine s’est dit fébrile de pouvoir rencontrer à la fois les gens du public et d’autres auteurs, alors que son premier roman ne sera sur les tablettes que depuis quelques jours.

 

 

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