Jocelyn Carpentier se tourne vers le sociofinancement pour son roman

Jocelyn Carpentier de Frampton publie depuis quelques années, à compte d’auteur, des romans graphiques. Pour son sixième, il a choisi de se tourner vers le sociofinancement.

Cette collecte, explique-t-il, servira à l’impression et à la diffusion du livre dont le coût est évalué à 1950 $. Comme il a bénéficié d’une subvention une seule fois, l’auteur a financé ses autres projets avec des avances de fonds personnels, mais ses limites sont maintenant atteintes, dit-il.

Ô Shimamoura, tel est le titre de ce prochain roman graphique, un genre réunissant la bande dessinée et la littérature. Le livre en question comprendra 170 pages dont près de la moitié en couleurs.

La destinée de l’homme

«La trame de fonds, précise l’auteur, est celle de l’incertitude viscérale qui hante notre inconscient collectif quant à la destinée du genre humain.» L’angoisse du vide, à l’intérieur du roman, s’exprime par le récit et l’illustration d’une catastrophe planétaire dont on ne peut déterminer ses effets ni sur la vie, ni sur la matière.

Pour donner corps à son sujet, Jocelyn Carpentier a choisi de mettre en scène un couple ainsi qu’un trio d’astronautes. «Peut-être si près de la fin, de la mort, ils se doivent de vivre une vie, tout simplement.»

La collecte de sociofinancement a cours durant tout le mois de septembre. On peut y participer en injectant 5 $ et plus.

Pour tous les détails, visitez editionsendouce.com et allez à l’onglet Ô Shimamoura.