Culture: il faut oser et aller plus loin

BEAUCE-ETCHEMINS. <@$p> En Chaudière-Appalaches, notamment dans le secteur de Beauce et des Etchemins, les agents et organismes culturels doivent oser, sortir des sentiers battus en élaborant des programmations d’activités ou d’événements originales, novatrices et audacieuses.

Est-ce à ce prix que la culture sera en mesure de mieux rayonner, de se développer et d’être valorisée? Il s’agit là de l’une des conclusions du diagnostic culturel de Chaudière-Appalaches présenté, la semaine dernière, à une douzaine de représentants du secteur de Beauce et des Etchemins au musée Marius-Barbeau de Saint-Joseph.

Selon Gaétan Hardy qui a rédigé le document au nom du Conseil de la culture, ce diagnostic contient un nombre suffisamment élevé de données pouvant servir de munitions aux acteurs du milieu culturel car en Chaudière-Appalaches, on est loin de la coupe aux lèvres.

Le financement : la pierre angulaire

À ce titre, Chaudière-Appalaches se classe au 5e rang pour le financement par le gouvernement du Québec. L’un des problèmes, laisse-t-on tomber, c’est que l’indice de la richesse foncière des municipalités peut constituer un facteur négatif. Plus celui-ci est élevé, moins d’argent il y a pour soutenir des projets.

Le diagnostic culturel fait aussi état de l’implication des municipalités qui est d’environ 33 % de moins par rapport aux autres régions et presque deux fois inférieur à la moyenne provinciale, ce qui inclut Montréal et Québec. Cela a également un impact négatif sur l’investissement gouvernemental.

Autre point : les municipalités entretiennent la mentalité que la culture est synonyme de bénévolat.

Agente culturelle à la Ville de Sainte-Marie, Line Gagnon laisse savoir, en plus, que des programmes sont devenus inexistants, ce qui vient encore appauvrir le milieu culturel.

Pour le consultant Gaétan Landry, il appartient maintenant aux intervenants culturels d’analyser le document et de voir quelles pistes peuvent être empruntées pour le futur de la culture.