Des capsules vidéo pour faciliter la vie des parents

COMMUNAUTÉ. Dans le cadre de la Grande semaine des tout-petits, l’instance de concertation Unir pour Grandir a dévoilé, le 11 novembre dernier, cinq capsules vidéo illustrant quelques trucs pouvant être utiles pour faciliter la vie des parents.

Une rencontre, très courue par les familles, avait été préparée le vendredi 11 novembre dernier pour y dévoiler les capsules en question. Elles proposent aux parents des façons de réagir face à la crise d’un enfant à l’épicerie par exemple, des astuces sur comment établir des petites routines pour bien encadrer les enfants, s’excuser et assumer ses erreurs pour donner l’exemple, passer du temps en famille, planifier des moments sans écran et opter pour la communication.

« Il n’y a pas de manuel d’instruction pour être un bon parent. C’est souvent de l’essai/erreur. C’est normal comme parent de se questionner, de se remettre en doute, mais c’est aussi normal de prendre des conseils, des réponses pour mieux jouer son rôle au sein de la famille, » résume Sophie Marcoux, du CISSS Chaudière-Appalaches.

C’est la comédienne Marie-Chantale Nadeau qui agit à titre de narratrice sur les différentes capsules déjà en ligne sur les plateformes du Carrefour jeunesse-emploi de Beauce-Nord. Directrice générale adjointe de l’organisme, Sophie Breton explique que les capsules vidéo ne sont qu’un élément d’Unir pour Grandir. « Nous avons fait plusieurs actions, les capsules vidéo en étant une. La démarche était financée depuis 2012 par un bailleur de fonds privé, soit la Fondation Lucie et André Chagnon et Avenirs d’enfants qui après 10 ans, a décidé d’orienter son implication différemment. »

Les groupes impliqués dans la démarche avaient déjà convenu que chaque enfant est unique et a ses particularités, avoue Sophie Breton. « Il y a des thèmes abordés dans les capsules comme, par exemple, la discipline ou la communication, ce sont des incontournables, malgré l’enfant concerné. On ne donne pas des trucs en disant aux parents en disant que les enfants deviendront automatiquement des chefs d’entreprises grâce à cela. »

Elle réitère que toutes les actions mises en place avec le regroupement ont été réfléchies. « Nous avons sorti des constats prioritaires. À la suite des ces constats, nous avons ciblé un facteur de protection était concerné, pour ensuite émettre des idées qui viendraient appuyer les parents. »

Mme Breton ajoute que plusieurs parents composent avec un manque d’estime et de confiance en eux et ne croient pas à leurs compétences parentales, ce qu’elle rejette d’emblée. « Ils viennent souvent dans nos organismes et notre rôle est de les encourager et non leur imposer des choses. »

Elle mentionne aussi que la pression sociale exercée sur une famille ou un enfant ne sera pas la même pour tous ou toutes. « Certains ont un sentiment de culpabilité parfois. Ce n’est pas parce que le voisin apporte ses enfants à Walt Disney qu’une personne est un mauvais parent ou que c’est primordial. Chacun a ses idées et ses moyens. »