Les arrêts gourmands lancent leur saison
TOURISME. C’est sous un soleil radieux que plusieurs producteurs, intervenants touristiques et élus de la région se sont rassemblés le 14 juin à la ferme Genest du quartier Saint-Nicolas, à Lévis, pour le lancement de la deuxième saison estivale de la nouvelle mouture des Arrêts gourmands.
Cette année, la TACA misera sur la proximité du producteur, du transformateur ou du restaurateur qui offre une variété de produits aux amateurs d’alimentation locale. Ils sont 160 à avoir associé leurs forces pour faire la promotion de l’agroalimentaire dans la région.
« En plus d’acheter des produits frais dont vous connaissez la provenance, ce sont des produits respectueux de l’environnement. Vous aurez en prime la chance de vivre une expérience unique qui se nomme le savoir-faire. C’est ce savoir-faire qui relie tous les arrêts gourmands entre eux. Je dois vous avertir, il se pourrait que vous développiez une dépendance positive à cette façon d’acheter votre nourriture », a soutenu la présidente du conseil d’administration de la TACA, Caroline Laterreur.
On compte une cinquantaine d’Arrêts gourmands dans la MRC de Bellechasse, 23 dans la MRC Lotbinière et près de 20 à Lévis. Par ailleurs, la TACA s’attend à ce que d’autres producteurs rejoignent l’initiative cet été.
Un tourisme différent
Ainsi, l’initiative permet de découvrir la région et ses MRC d’une façon différente. « Si la pratique veut que les centres-ville se visitent en marchant, les régions se visitent en mangeant. Toute Chaudière-Appalaches nous offre une quantité de produits diversifiés et uniques qui nous permettent de découvrir notre région », a illustré la députée de Bellechasse à l’Assemblée nationale, Stéphanie Lachance.
Le tourisme gourmand est aussi une façon de sortir des routes principales pour se rendre dans des lieux inattendus. « Ce qu’on veut amener les gens à faire chez nous, c’est de venir voir des paysages qu’ils ne voient pas nécessairement souvent. Nous avons quelque chose de différent dans la montagne. C’est un paysage plus brut, plus forestier où nous sommes capables de faire pousser des légumes », a renchéri Rosalie-Anne Gagnon de la ferme Manche de Pelle, de Saint-Nérée-de-Bellechasse.
De son côté, la famille Genest mise sur l’expérience qu’elle fait vivre à ses visiteurs et elle invite à aller à la rencontre des producteurs. « Chaudière-Appalaches, nous sommes sur la Rive-Sud du Saint-Laurent. Nous sommes de 60 à 70 beaux villages à voir. Ce qu’il y a de plus beau, entre tous les clochers, ce sont les cultivateurs qui entretiennent leurs champs et vivent leur passion », a précisé Guy Genest de la ferme Genest, à Saint-Nicolas.