La cache à Maxime: une perspective évolutive

AFFAIRES. La cache à Maxime de Scott est un parfait exemple d’entité ayant cherché à mettre la technologie au service de l’entreprise. Celle-ci est dans une perspective évolutive qui vise à mettre un nouveau concept, celui du volet familial. Pour le faire, elle se devait d’améliorer la qualité de ses services.

Pour se donner les moyens de mieux gérer leur entreprise, Jimmy Roy et ses partenaires ont intégré le programme AdmIn, mis en place par Développement économique Nouvelle-Beauce. Un programme qui propose de l’aide administrative et des solutions innovantes adaptées aux enjeux des entreprises.

« Ce que l’on souhaitait, c’est un tableau de bord avec toutes les informations sur nos différents volets, parce que les informations, nous les avions, mais elles étaient éparpillées. On voulait prendre quelques-unes de ces données et faire des croisements pour voir, par exemple, quand je vends des forfaits ou quand quelqu’un appelle pour réserver une chambre, ou si le personnel de la réception pousse automatiquement vers un forfait incluant la restauration », explique M. Roy.

« On peut le voir en ayant des indicateurs. Si je suis en dehors de mes barèmes, je me pose la question qu’est-ce qu’il y a eu. Est ce qu’on a changé de personnel ? Est-ce qu’ils ont besoin de formation ? On a pu voir où étaient nos carences. Le diagnostic nous a vraiment dirigés. C’est sûr que la première année il y a beaucoup de petites choses qui ressortent, on aurait dû faire ci, on a fait ça, on devrait plutôt faire ceci », reconnait-il.

Au niveau du Noah Spa, on va suivre la même tangente qu’on a présentement. On n’a pas vraiment de nouveautés on a des plans présentement, on travaille là-dessus », souligne le gérant de l’entreprise qui a aussi eu de bons commentaires sur les solutions numériques choisies par AdmIn. « On nous a présenté un panel d’experts qui nous a aidés à nous orienter et confirmer nos besoins ».

Se réinventer

Créée en 2001, la cache à Maxime, c’est aujourd’hui 47 chambres d’hôtel, 30 chalets, un restaurant-bar, un bistro, trois grandes salles de réception, deux autres petites salles, une piscine plage, le Noah Spa et plusieurs autres services. La pandémie a poussé Jimmy Roy et ses autres partenaires, Olivier Berthiaume et Charles Lessard, à changer de tangente sur certains volets de leur entreprise. « On a remodelé beaucoup depuis un an notre ligne directrice au niveau du restaurant. On a essayé beaucoup de choses. Ça a été quand même assez difficile au niveau de la restauration dans la dernière année et au niveau personnel. Il a donc fallu plusieurs fois se réinventer », confie Jimmy Roy. « On essaie de changer les habitudes et de se diversifier pour toucher plus de gens ».

De son côté, le Noah Spa n’a pas vraiment changé, ajoute le gestionnaire. « Ça demeure un établissement où on offre toujours les services semblables à ceux d’avant la pandémie. En revanche, avec les directives sanitaires qui avaient été imposées, il a fallu faire des blocs, au lieu d’ouvrir des journées complètes, pour qu’il n’y ait pas trop de personnes en contact. Il fallait baisser notre capacité », se rappelle M. Roy, estimant que les perspectives sont toutefois prometteuses.