Sainte-Marie facilite l’implantation des entreprises

Dans le cadre de la Semaine de sensibilisation à la paperasserie, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a publié un rapport qui classe les 100 plus grandes municipalités du Québec en fonction de la réglementation qu’elles imposent aux entreprises de leur territoire. Sainte-Marie occupe le huitième rang à ce classement.

Entre autres réglementations municipales, les permis d’occupation, les permis de construction, les règles sur l’affichage et les stationnements peuvent représenter des irritants importants dans le quotidien des entrepreneurs. Or, tel que le mentionne Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI, tout ce qui est lié à la réglementation doit être considéré lorsqu’on cherche à savoir s’il est facile ou non de faire des affaires dans une municipalité.

« Il n’est pas rare que nous entendions des histoires d’horreur. Sondage après sondage auprès des chefs de PME, les difficultés liées à l’administration municipale occupent le premier plan. D’un autre côté, certaines villes font réellement des efforts pour tenter de faciliter la vie des entrepreneurs en matière de réglementation », a affirmé Simon Gaudreault, économiste principal à la Fédération.

Celui-ci informe toutefois qu’aucune ville n’a obtenu un score qui s’approche de la note maximale de 100. « Elles auront donc toutes des efforts à fournir pour corriger les aspects entourant la réglementation qu’elles imposent aux PME. »

Afin qu’elles puissent s’améliorer, Martine Hébert propose aux villes de simplifier leur réglementation, de rendre leurs informations accessibles et claires sur une page Web, de créer des « fiches types » synthétisant les démarches à réaliser et les critères à respecter, d’offrir un guichet unique pour les demandes de permis, ou encore de considérer d’abord les solutions non réglementaires.

Gaétan Vachon est satisfait

Du côté de Sainte-Marie, le maire Gaétan Vachon est fier de la huitième position de sa ville. Tel qu’il l’explique, une nouvelle pratique incite les élus à partir à la rencontre des entrepreneurs et à écouter leurs besoins. Dans cette optique, une vingtaine d’entreprises ont été visitées l’an dernier, et on viserait le même nombre en 2016.

« On pense que ça a un effet positif. On va regarder de plus près les inconvénients qu’ils rencontrent et s’il y a des choses négatives, on va les améliorer », a-t-il affirmé. Par ailleurs, le maire Vachon n’est absolument pas surpris du premier rang occupé par Victoriaville. « J’y suis allé récemment et il faut leur donner ça, ils sont vraiment en avance sur tout le monde. »

Pour consulter le rapport « Le casse-tête municipal des entrepreneurs », visitez le www.cfib-fcei.ca/cfib-documents/qc1125.pdf.