Saint-Séverin a fêté en grand
FESTIVAL. La localité de Saint-Séverin soulignait son 150e anniversaire de fondation le week-end dernier et l’événement a connu un succès certain, grâce notamment aux largesses de Dame Nature.
La présidente du comité organisateur, Marie-Pier Cloutier jubilait au lendemain de l’événement qui s’est déroulé tout le week-end, soit vendredi, samedi et dimanche. La participation a souvent surpassé le nombre de citoyens que compte la localité d’environ 280 personnes.
« Je n’avais pas d’attente, mais si j’en avais eu, ça aurait sûrement dépassé ce que j’espérais. Vendredi soir, nous avions trois spectacles et plus de 400 personnes se sont présentées entre 20 h et 23 h, sans compter celles et ceux qui étaient déjà là où qui sont arrivés plus tard. Le samedi, seulement au méchoui, nous avons reçu plus de 300 personnes, alors nous avons eu facilement un roulement d’environ 500 personnes, sans compter celles et ceux qui sont venus au concours de scies à chaîne et qui sont repartis avant le souper », résume-t-elle.
Les festivités ont pris fin dimanche avec une conférence de l’auteure Colombe Dufour qui s’est inspirée de Saint-Séverin dans certains de ses ouvrages et une criée sur le perron de l’église et de la danse country. « On a eu de la visite lors de la criée. Notre encanteur (Patrice Vachon) a choisi d’enlever son dentier et s’était fabriqué un chapeau pour personnifier Hi Ha Tremblay (le personnage popularisé par Michel Barette) pour divertir son auditoire. Inutile de dire que ça a été un très bon moment et les gens étaient fort attentifs ».
Mme Cloutier a tenu à souligner, avec une certaine émotion, la large contribution des équipes de bénévoles ayant contribué au succès de l’événement. « Nous étions sept personnes sur le comité et une cinquantaine de personnes comptaient parmi nos bénévoles. En plus de tout ça, des personnes se sont spontanément offertes pour nous aider après certaines activités. Chaque fois que nous avons eu besoin d’aide, des personnes se proposaient et nous aidait, sans même qu’on le demande. Pour une petite population, on se sert les coudes », souligne-t-elle en terminant.