Plus de barrages et moins de facultés affaiblies selon Éduc’alcool

Les résidents de Chaudière-Appalaches ont un modèle de consommation assez semblable à celui de la moyenne québécoise, mais, selon un sondage commandé par Éduc’alcool et mené en juillet dernier par la firme CROP, ils conduiraient moins souvent avec les facultés affaiblies.

En effet, seuls 4 % des résidents de la région avouent avoir déjà conduit avec les facultés affaiblies, comparativement à 7 % au Québec.

Selon Éduc’alcool, ce phénomène peut s’expliquer par la présence de plus de barrages policiers dans la région qu’ailleurs en province. À ce propos, 33 % des conducteurs ont vu un barrage policier en Chaudière-Appalaches au cours de la dernière année, alors que la moyenne québécoise est de 29 %. Ils considèrent donc plus probable de se faire intercepter par un barrage routier.

De plus, les habitudes de consommation des résidents de Chaudière-Appalaches (85 %) sont très près de la moyenne québécoise (83 %). Par ailleurs, 28 % des gens consomment de la bière au moins une fois par semaine (23 % au Québec), 44 % affirment n’avoir jamais dépassé les limites de consommation recommandées au moins une fois par mois (48 % au Québec), et 47 % avouent avoir consommé de manière excessive au moins une fois au cours de la dernière année (44 % au Québec).

Toutefois, les résidents de Chaudière-Appalaches sont des conducteurs prudents, avec 96 % des répondants qui affirment n’avoir jamais conduit après avoir consommé au-delà de la limite permise (92 % au Québec). Également, si seulement 13 % de la population croit qu’il est criminel de conduire après avoir consommé un seul verre d’alcool (20 % au Québec), ils sont cependant 85 % à croire qu’il est interdit de conduire après avoir abusé de l’alcool (77 % au Québec).

Mentionnons qu’en plein dans la moyenne québécoise, 4 % des gens en Chaudière-Appalaches croient que la limite d’alcool pour conduire est trop sévère, 67 % la trouvent juste et 26 % ne la trouvent pas assez stricte.