Mylène Jobidon au tournoi nord-américain de billard

BILLARD. Mylène Jobidon de Sainte-Marie se trouvait parmi les sept femmes du Québec au tournoi de billard

Pour les habitués de l’établissement Billard Sainte-Marie, Mylène Jobidon est une figure connue. Il y a quatre ans, elle a effectué un retour dans cette discipline après une absence de huit ans pour une question de santé. C’était la première fois qu’elle participait à un tournoi aussi important, celui de la North American Pool Tour (NAPT) à Sacramento en Californie.

«J’ai été impressionnée par le calibre des joueuses. Elles étaient excessivement bonnes», a-t-elle d’emblée décrit. «L’une de mes adversaires a vidé une table sans que je puisse faire un coup.»

Mylène Jobidon a subi plusieurs revers dans la première phase de qualification du tournoi de Sacramento. Il n’existe que deux catégories: amateur et pro. «Ce qui fait que le niveau de force peut être très variable. C’est tout le contraire au Québec. On a plein de divisions.», explique-t-elle.

Les 57 joueuses du tournoi ont d’abord été divisées en groupes de huit. Au sein de ce premier «round», chacune d’entre elles s’est affrontée et un pointage leur était attribué. Les meilleures de chaque «round» ont ensuite joué entre elles jusqu’à en arriver à la gagnante. La Québécoise Véronique Ménard l’a emporté; une joueuse de la région de Montréal qui domine le circuit québécois depuis de nombreuses années.

Le Circuit de billard féminin du Québec en est à sa première année d’existence. La délégation a été sélectionné parmi les meilleures joueuses de la province pour cette compétition. Bien que Mylène Jobidon admette qu’il n’existe pas de réel désavantage pour les femmes lorsqu’elles jouent contre des hommes dans des compétitions mixtes, elle se dit contente de s’être retrouvée entourée de femmes si talentueuses.

Le conjoint de Mylène Jobidon a récemment fait l’acquisition de Billard Sainte-Marie, un endroit où elle a passé de nombreuses heures à pratiquer sur le tapis vert. «La plupart du temps en dehors des compétitions on pratique les effets sur les boules et les coups auxquels on a le plus de difficulté », conte-t-elle.