Lock-out chez Ipex: un rassemblement pour remonter le moral des troupes
Une réunion de solidarité en faveur des membres lockoutés chez Ipex de Saint-Joseph a eu lieu le mercredi 6 juillet devant l’usine. Musique, hot-dogs et bonne compagnie ont permis à des membres du Syndicat Unifor Québec provenant d’un peu partout en province de confirmer leur soutien.
« Le rassemblement est une occasion de rencontres. On veut lancer le message aux employés de ne pas abandonner. Les efforts qu’on met vont avoir un effet tôt ou tard », a commenté Martin Lambert, négociateur au dossier au Syndicat Unifor Québec.
Rappelons que la convention collective des 44 employés a échu le 31 décembre dernier. Le syndicat et les responsables de l’entreprise sont donc en conciliation avec le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale depuis le mois de janvier. Si quelques rencontres de négociations ont eu lieu entre le début de l’année et le début du mois de mai, c’est toutefois le calme plat depuis la tombée du lock-out, ceci le 16 mai dernier. Pour le moment d’ailleurs, le jour du prochain échange patrons-syndicat n’a pas encore été déterminé.
Entre autres, les points en discussion concernent la durée de la convention collective (les employés souhaitent trois ans, les employeurs veulent cinq ans), les augmentations salariales, les assurances collectives et les congés de maladie. « Ce qu’on veut surtout, c’est du rattrapage pour avoir la même chose que les autres usines Ipex », a précisé M. Lambert. Celui-ci a ajouté que paradoxalement, l’installation de Saint-Joseph vient tout juste d’être nommée la meilleure du lot (mention sept étoiles), en regard à la productivité des installations. « Plus personne ne va vouloir se battre pour être numéro un… »
En attendant, toutes les sections locales du syndicat ont récemment offert 11 000 $ aux lockoutés, afin de bonifier quelque peu le montant de leurs prestations.
Du côté de l’entreprise, Jean-François Côté aux ressources humaines a indiqué qu’aucun commentaire ne sera fait afin de ne pas nuire aux négociations, lesquelles sont entre les mains d’un conciliateur. M. Côté a cependant confirmé qu’Ipex espérait en venir à une bonne entente aussi rapidement que possible.