Lock-out chez IPEX à Saint-Joseph

Depuis lundi dernier 16 mai, les quelque 45 employés syndiqués de l’entreprise IPEX de Saint-Joseph, spécialisée dans la fabrication de tuyaux, ne sont plus au travail; l’employeur a décidé d’imposer un lock-out.

Les représentants des employés rattachés au syndicat Unifor de même que la partie patronale ont entamé les négociations en vue de la prochaine collective venant à échéance le 31 décembre dernier au mois d’octobre dernier.

Après cinq ou six séances menées jusqu’à la fin de 2015, les deux parties se sont retrouvées devant un conciliateur en début d’année. Ces rencontres n’ont pas permis, elles non plus, d’en arriver à une entente. Martin Lambert, directeur local d’Unifor pour la région de Québec, relate que certains points ont été réglés, mais pas les principaux. Ils concernent la durée de la convention collective, les salaires, les assurances collectives, les primes de quart et le temps de libération syndicale.

Après avoir rejeté les offres de l’employeur à la fin du mois de mars et en donnant du même coup un mandat de grève au comité de négociations, les employés de l’usine ont dressé leurs piquets devant l’entreprise lundi dernier. En milieu de semaine, aucune autre rencontre n’était prévue.

Pour sa part, Jean-François Côté, représentant de la partie patronale, a été peu loquace. Il a signifié qu’on espérait en arriver rapidement à un accord et qu’il ne voulait pas donner de détails afin de ne pas nuire au processus de négociations.