L’industrie des boissons gazeuses appuie certaines recommandations

ENVIRONNEMENT. L’industrie des boissons gazeuses se montre prête à coopérer avec le gouvernement du Québec pour moderniser la récupération des contenants, en lien avec le dépôt du rapport CREATE commandé par le ministre David Heurtel.

L’Association des embouteilleurs de boissons gazeuses du Québec (AEBGQ) appuie des recommandations spécifiques du rapport du Centre de Recherche en économie de l’Environnement, de l’Agroalimentaire, des Transports et de l’Énergie (CREATE). Elle est en accord avec le maintien du coût actuel de la consigne, ne voyant pas d’avantages pour l’environnement de l’augmenter.

Elle est par contre en accord avec l’idée de rendre plus facile la récupération des contenants pour les consommateurs, tels que proposés dans l’étude. L’AEBGQ prône également l’augmentation de la sensibilisation et de l’éduction auprès des consommateurs, ce qui aurait pour effet d’augmenter les taux de recyclage.

«L’AEBGQ envisage positivement de travailler avec le Ministre Heurtel et le gouvernement sur les suites à donner aux recommandations de ce rapport et les prochaines étapes, afin de moderniser la récupération des contenants de boissons au Québec», affirme par voie de communiqué Marc Coulombe, président de l’AEBGQ.

Apport social

Consignéco, une association à but non lucratif qui vise à faire connaître la valeur économique, écologique et sociale de la consigne afin d’inciter les gens à rapporter les contenants consignés chez les détaillants, est particulièrement préoccupée à l’idée de voir occultée la valeur environnementale de la consigne, et plus spécifiquement son potentiel social. Pourtant, bon nombre de personnes à faible revenu ainsi que de nombreux organismes communautaires s’appuient sur ce levier pour atteindre un équilibre budgétaire. 

«Il serait grave d’ignorer l’apport important de la consigne sur le plan environnemental avant tout, mais aussi en termes d’appui aux plus démunis. Ce système, dont le financement est totalement autonome, ne pourrait être altéré sans accroître la pression sur l’État à un moment où celui-ci doit faire preuve de rigueur et de prévisibilité budgétaire», indique la porte-parole Pascale Demers.