Les Rhinocéros de passage à Sainte-Marie

ÉLECTIONS. Le samedi 21 septembre dernier était jour de porte-à-porte à Sainte-Marie, pour le candidat Maxime Bernier du Parti Rhinocéros. En compagnie de son chef Sébastien CoRhino, il cherchait ainsi à obtenir les 100 signatures nécessaires pour officialiser sa candidature dans le comté de Beauce.

Entre autres, le chef du parti a saisi l’opportunité de la journée ensoleillée pour dévoiler trois promesses météorologiques de sa plateforme électorale.

D’abord, il souhaite corrompre les animateurs de MétéoMédia pour qu’ils annoncent plus de soleil pour les week-ends et moins de neige l’hiver. « Only sun on sundays! (Seulement du soleil les dimanches.) », a-t-il lancé.

Deuxièmement, puisque nous mesurons la température extérieure en degrés Celsius et celle du four en Fahrenheit, il désire uniformiser le tout en degrés Kelvin. « Parce que ce sont de plus gros chiffres! Il fait beau, il fait 298 dehors! », a-t-il appuyé.

Enfin, étant donné que le Canada est un grand pays et que les bulletins météorologiques sont très longs, il propose de faire une moyenne des températures et d’harmoniser le résultat d’un océan à l’autre. « Aujourd’hui, il fait -15 et il mouille! », a-t-il imagé.

Plus localement, le candidat Maxime Bernier suggère que la Rivière Chaudière soit placée à l’intérieur un immense oléoduc à toit rétractable. De cette façon, les amateurs pourraient en profiter pendant l’été, tout en bloquant les inondations printanières.

Des idées arrêtées

Outre l’humour, qu’il aime utiliser pour faire passer des messages, M. Bernier a dit appuyer la gestion de l’offre, voire même faire reculer le guide alimentaire canadien, dont la mise à jour de l’année dernière a grandement fait diminuer l’importance des produits laitiers.

« On pense nous faire passer la pilule, mais on nous passe des publicités de fromages à tour de bras. Il n’y a pas de constance. […] Et les Américains n’ont pas du tout les mêmes normes que nous. On ne peut pas se battre à égalité », a-t-il prononcé.

« Il faut consommer le plus localement possible. Pourquoi importer des choses qu’on est capable de produire ici? […] C’est ça que j’admire de la Beauce. Il y a plein de petites entreprises! », d’ajouter son chef.

En ce qui a trait à l’immigration, le candidat croit que le pays ne peut qu’améliorer les choses, en adaptant l’immigration aux besoins des fermes et autres entreprises, et ce, loin des métropoles. « Il faut miser sur l’intégration. C’est à nous de nous montrer ouverts envers les immigrants, parce que fondamentalement, les gens ne sont pas racistes. Ils sont prêts à les accueillir », a complété Sébastien CoRhino.