Les écoles en grève le 27 octobre

MOBILISATION. Une première journée de grève aura lieu dans les écoles et autres services publics de Chaudière-Appalaches le 27 octobre.

Le Front commun du secteur public annonce des grèves rotatives dans toutes les régions du Québec dès le 26 octobre. La Chaudière-Appalaches sera touchée pour la première fois le 27 octobre.

Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec.

Outre le 27 octobre, les syndiqués de la région seront en débrayage les 12 et 13 novembre. Une grève nationale est aussi prévue les 1er, 2 et 3 décembre.

La grève tournante du Front commun sera faite par des enseignants, des infirmières, des professionnels, des techniciens, du personnel de soutien et administratif, des ouvriers et des fonctionnaires dans l’ensemble des établissements des réseaux de la santé et des services sociaux, des commissions scolaires, des cégeps, des organismes gouvernementaux et de la fonction publique.

Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars. «Cela fera bientôt un an que nous négocions avec le gouvernement, rappelle par voie de communiqué le président de la FTQ, Daniel Boyer. Jusqu’à ce jour, il n’a toujours pas répondu à nos préoccupations concernant le retard salarial, la précarité d’emploi, le recours au secteur privé pour la prestation de services ou encore la dégradation de l’autonomie professionnelle des salariés du secteur public. Les offres présentées par le Conseil du trésor en décembre ne sont ni plus ni moins qu’une fin de non-recevoir de nos demandes. Et tant que le gouvernement demeure sur sa position de gel salarial, il nous est impossible d’entrevoir une contre-proposition.»