Les 100 ans de Saint-Jules

COMMUNAUTÉ. La petite communauté de 540 habitants a lancé le centième de sa fondation le 23 juin au Village Aventuria.

Bien que l’anniversaire exact soit en 2018, les festivités débuteront dès le jeudi 6 juillet 2017 au festival «Saint-Jules en fête» avec Cayouche, Lost In Sound, un concours de scie à chaîne et de nombreuses activités pour la famille. C’est aussi lors de cette fin de semaine que l’album souvenir et les objets promotionnels seront officiellement mis en vente le jeudi 6 juillet. Une chanson thème composée par Gilles Cloutier et chantée par les plus belles voix de Saint-Jules sera aussi distribuée sur un CD. Le comité invite les résidents à décorer leur maison aux couleurs du 100e. Pour connaître toute la programmation, rendez-vous sur la page Facebook.

Programmation 2017-2018

Une randonnée de chevaux le 12 août, une pièce de théâtre en novembre, relatant l’histoire de Saint-Jules, et plusieurs brunchs familiaux se tiendront au cours des prochains mois. Et pour 2018, un carnaval d’hiver et la traditionnelle parade attireront les foules. La municipalité de Saint-Jules affiche les activités sur son portail web.

Depuis plus d’un an, le comité de 16 bénévoles prépare l’anniversaire. «Je suis agréablement surpris de l’implication des jeunes de moins de 30 ans. On sent qu’il y a une belle relève», a dit Sylvain Cloutier, président du comité du 100e.

«C’est sûr qu’il y a moins de commerces qu’au 75e, mais avec le Village Aventuria, je crois que la vitalité de la communauté est plus grande qu’auparavant», explique Sylvain Cloutier.

Histoire

La paroisse de Saint-Jules est née d’une volonté de réduire le temps de trajet à cheval jusqu’aux villages avoisinants. La principale industrie de l’époque était le bois. Les bûcherons défrichaient son plateau et faisaient parvenir la matière première jusqu’à la scierie ou la gare de Tring-Jonction où l’on montait les billots sur des wagons. Il en prenait d’une à deux heures aux agriculteurs et bûcherons de l’époque pour aller à la messe ou s’approvisionner de part et d’autre, vers Tring-Jonction, Beauceville ou Saint-Victor. C’est pourquoi en 1918, ils se regroupèrent pour ériger un village et une église.