Le Québec, à la conquête du monde commercial

Le monde est un terrain de jeu extraordinaire pour les entrepreneurs, mais, encore faut-il savoir s’y prendre. C’est dans cet objectif que la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce a organisé un dîner à La cache à Maxime de Scott, le vendredi 10 juin. L’activité a eu lieu dans le cadre de la Tournée régionale des représentants du Québec à l’étranger du ministère des Relations internationales et de la Francophonie.

Étaient présents trois conférenciers, soit Dominic Marcotte, directeur du bureau du Québec à Mumbai (Inde), Jean-François Lépine, directeur des représentations du Québec en Chine, ainsi qu’Amalia Daniela Renosto, déléguée du Québec à Rome (Italie). Ceux-ci ont parlé des différentes possibilités commerciales à l’étranger devant une cinquantaine de gens d’affaires.

« Il faut toujours avoir en tête que le monde tourne autour de l’Inde, et non l’inverse », a notamment exposé Dominic Marcotte. Soulevant les immenses besoins en technologies propres, en énergie et en infrastructures en Inde, il a surtout indiqué que les relations économiques Québec-Inde ont augmenté de 58 % dans les cinq dernières années. Par contre, il faut s’armer de patience, parce qu’il faut d’abord développer des relations interpersonnelles pensées pour du long terme. À titre d’exemple, il a fallu huit années au géant Coca-Cola à s’implanter sur le territoire.

En ce qui a trait à la Chine, le pays a connu une croissance de 10 % par an depuis les 30 dernières années. Le prochain défi serait ici de développer un système de trains afin de lier entre elles les 120 plus grandes villes. Par ailleurs, le système de santé (vieillissement de la population) et surtout le divertissement se développent à une vitesse grand V. « Il faut savoir s’adapter aux cultures différentes », prévient finalement M. Lépine, en invitant les entrepreneurs à se montrer courageux, ouverts, et surtout curieux.

Enfin, l’Italie est la cinquième puissance manufacturière mondiale, et semble-t-il la porte d’entrée idéale vers le bassin méditerranéen. Y fourmille un très grand nombre d’entreprises, dont 90 % sont des PME. Or, pour se rapprocher de leurs dirigeants, l’anglais et le français ne suffisent pas. « Il faut parler italien! », de soulever Mme Renosto. Elle sait aussi que les Italiens sont des consommateurs exigeants, mais fidèles. Une bonne image et une bonne réputation sont donc primordiales pour gagner leur confiance. « L’Italie est un marché innovant, à l’avant-garde, qui développe plein de nouvelles opportunités pour vos entreprises », a-t-elle conclu.

 

Pour en savoir plus à propos des activités du Ministère, consultez le www.mrif.gouv.qc.ca.