Le projet de piste cyclable entre Vallée-Jonction-Notre-Dame-des-Pins ne déraille pas

Le projet de 10 M $ afin de relier la Véloroute de la Chaudière à la piste de Saint-Georges reçoit des échos positifs de Québec et Ottawa.

«J’ai eu de très bonnes nouvelles au sujet de la piste cyclable. C’est une question de mois avant qu’on ait des subventions», s’est confié le maire Michel Cliche de Saint-Joseph de-Beauce.  Le Jeudi 25 mai, Québec et Ottawa ont annoncé d’importants investissements en Chaudière-Appalaches et c’est les discussions que le maire a eu avec les gens présents qui ont redonné confiance au maire de Saint-Joseph.

Il faut se rappeler qu’il y a deux semaines, la MRC de Robert-Cliche s’est vue refusée, une fois de plus, une subvention pour le pavage l’ancienne emprise du chemin de fer entre Vallée-Jonction et Notre-Dame-des-Pins. La déception avait été très grande et le député André Spénard avait exigé des explications de la part de Québec pour une décision qu’il interprétait commeune joute politique.

Finalement, la raison qui expliquerait ce refus est le retard dans le dépôt du projet et l’épuisement du Fonds Chantiers Canada-Québec.

«Ça avait été déposé trois à quatre mois en retard.  Dès que le nouveau programme est lancé le 6 juin, le projet sera déposé et on devrait l’avoir tout de suite après, assure Michel Cliche. Les deux paliers de gouvernement souhaitent tout relier ensemble. Saint-Georges avec Lévis, Scott avec Saint-Anselme.»

Boucler la boucle

Un an après le sondage réalisé en 2016, le projet de relier la Cycloroute de Bellechasse et la Véloroute de la Chaudière par les municipalités de Saint-Anselme, Sainte-Hénédine et Scott a aussi un bel avenir. «C’est un super de beau projet de longue haleine. Il nous reste encore à faire les plans et devis, soumettre le projet à la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) et négocier les baux avec le ministère des Transports, a expliqué Érick Olivier, directeur de l’aménagement du territoire et du développement à la MRC de la Nouvelle-Beauce. «Ça doit se faire avec des subventions. On est rendu à l’étape de l’étude des plans et devis.»