Le maire Michel Cliche compte 25 ans d’engagement municipal

Le 9 novembre 2015, le maire Michel Cliche comptait pile 25 ans d’engagement municipal à Ville Saint-Joseph. En effet, son entrée à la Ville s’était faite le 9 novembre 1990.

Michel Cliche a d’abord siégé à titre de conseiller municipal, un poste qu’il a occupé pendant 15 ans. Il a ensuite accédé à la mairie; il y est depuis maintenant depuis dix ans.

De l’eau dans la rivière, il en a coulé énormément depuis ce quart de siècle. Qu’observe le maire? «Il y a eu toute une évolution : la participation citoyenne, l’intérêt de la population aux affaires municipales et la  qualité de vie des citoyens ont fait un bond en avant. D’un point de vue interne, la gérance des municipalités a connu de grands changements, allègue le maire joselois.

À ce chapitre, il ajoute que les employés d’une municipalité sont un pilier important. «C’est rassurant pour un conseil et à Saint-Joseph, nous avons la chance d’avoir une bonne équipe et un directeur général ouvert, près des gens et apte à la consultation.»

Difficultés et réalisations

Au fil de toutes ces années, Michel Cliche dit avoir constaté que le plus difficile, pour lui, a résidé dans les changements d’élus à tous les quatre ans. «Ils arrivent avec de nouvelles idées, puis ils s’aperçoivent qu’on en peut pas faire n’importe quoi. Il y a donc un temps d’adaptation de part et d’autre.»

Parmi les réalisations les plus probantes, le maire Cliche nomme celle de la fusion avec l’ancienne paroisse, un dossier qui avait  mis bien du temps à se régler et qui avait semé beaucoup de division. Aussi, il estime que la mise en place du Développement du Vallon et la construction hors du milieu urbain ont été de bons coups pour Saint-Joseph. Ils ont contribué à sa progression.

Évidemment, signale le maire, il y a toujours place pour faire mieux. «Alors qu’on misait sur le développement résidentiel, on a négligé le secteur industriel, mais nous allons nous rattraper.»

Partage et plaisir au travail

Qui plus est, il y a une pratique à laquelle il aimerait redonner de la vigueur. «Il n’y a pas assez de rencontres avec les maires des villes et municipalités qui longent la Chaudière. Nous en avons déjà eu un peu, mais ce n’est pas suffisant. Je suis d’avis que les élus ont tout intérêt à partager des idées régionales.»

Surtout, le maire Cliche considère que le poste qu’il occupe n’est pas un travail. «Pour moi, c’est un loisir et j’adore ça même quand on est devant des dossiers ou des questions difficiles. »