Le Chemin de Saint-Rémi ne sera pas compromis en Nouvelle-Beauce
Début mars, les promoteurs du Chemin de Saint-Rémi recevaient une douche d’eau froide en lien avec leur plan d’hébergement des marcheurs.
Or, rien n’est compromis, assure Stéphane Pinel, cofondateur de cette infrastructure touristique. Ce Compostelle québécois dont le parcours couvre une distance de plus de 820 kilomètres passe par cinq municipalités de la Nouvelle-Beauce : Saint-Elzéar, Sainte-Marie, Vallée-Jonction, Saints-Anges et Frampton.
En trois ans et demi, les promoteurs du Chemin, Stéphane Pinel et sa conjointe Louise Bourgeois, ont travaillé à bâtir un itinéraire, à le remanier et à le peaufiner. Incidemment, on se devait de développer un réseau d’hébergement. Le modèle retenu était celui des Villages d’accueil, une formule qui permet de résider chez l’habitant et de partager la culture locale. Or, la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ) a décidé de mettre la hache dans ce programme d’attestation.
La situation en Nouvelle-Beauce
En Nouvelle-Beauce, explique Stéphane Pinel, comme ailleurs sur le parcours, les gens qui ont porté un intérêt au projet y croient. On est donc en train de revoir la formule d’hébergement. Il y a d’abord les gîtes existants au nombre de trois et qui se retrouvent à Saints-Anges, Frampton et Sainte-Marie.
À Vallée, une proposition est présentement sur la table consistant à utiliser une maison mise à la disposition des marcheurs. Ce type d’hébergement se retrouve dans la classification « autres établissements touristiques ». Il ne nécessite pas la présence de gens pour accueillir les visiteurs sur les lieux et aucun repas n’est servi. À Saint-Elzéar, enfin, un projet d’auberge pourrait voir le jour.
Certes, précise M. Pinel, cela change quand même le portrait. Des personnes intéressées, au point de départ par le projet, ont décidé de se retirer. Les exigences et les frais afférents à l’accréditation d’un gîte ou d’une auberge ne conviennent pas à tous.
Le Chemin de Saint-Rémi ouvrira officiellement en mai prochain. À l’heure actuelle, on compte plus de 2000 demandes de nuitées.