Le candidat tourné vers Lévis

ÉLECTIONS. Éric Pichette propose un équilibre dans le développement,  de régler le dossier de l’eau potable et d’attirer un Premium Outlets.

Résident de Saint-Lambert-de-Lauzon depuis quatre ans, directeur d’école de Saint-Gilles et Sainte-Agathe depuis neuf ans, Éric Pichette en est à sa 28e année dans le monde de l’enseignement. «Si Monsieur Barret n’avait pas quitté la vie politique, je ne me serais pas présenté», confie-t-il.

Éric Pichette a siégé comme conseiller de Saint-Jean-Chrysostome avec Danielle Marie-Nelly tout juste avant la fusion avec Lévis. «J’ai connu tout le processus. J’étais très impliqué dans le regroupement des services.» À la question: quelle relation Saint-Lambert devrait entretenir avec Lévis, Éric Pichette répond: «je ne crois pas qu’on doive s’intégrer à la Ville de Lévis ou discuter de fusion», dit-il. Saint-Lambert a besoin de se rapprocher de la MRC de la Nouvelle-Beauce. «Elle n’est pas soit représentée à sa juste valeur dans la région.»

Eau potable

Éric Pichette reste ouvert à un partenariat avec la ville de Lévis sur la distribution de l’eau potable. «C’est ma priorité. Il faut regarder les coûts, affirme-t-il. En étirant le réseau le long de la rue des érables jusqu’à Breakeyville il serait possible de se connecter à Lévis. L’usine d’eau potable de Charny est plus que capable d’accueillir Saint-Lambert. Ça sera à envisager.»

Attirer un grand détaillant

Montréal, Toronto, New York et Boston possèdent un grand détaillant de vêtements de fin de ligne Premium Outlets, dans leur banlieue. Éric Pichette souhaite les approcher. «On pourrait facilement créer jusqu’à 200 emplois.»

Pour ce qui est du développement domiciliaire, Éric Pichette souhaite fonder un Plan d’intégration architecturale (PIA). Cet outil aurait comme effet d’éviter des aberrations comme un bloc d’appartements de huit logements entre deux maisons ancestrales. «Tant que le dossier de l’eau potable n’est pas réglé, il y aura un frein sur la construction», prévient M. Pichette.

Congestion de la rue du Pont

Éric Pichette affirme qu’il faut revoir la carte routière. «On va s’asseoir avec le ministère des Transports. Je suis prêt à exproprier s’il le faut.»