La quincaillerie sera effacée du paysage

Le 23 janvier 2012, Unicoop mettait la clé dans la porte de sa quincaillerie du centre-ville de Sainte-Marie. Après quatre ans de questionnements, d’ici quelques jours, il ne restera rien de la bâtisse construite en 1940.

Pour la Ville, la démolition du bâtiment représente un coût d’environ 40 000 $, ce qui est très bien, considérant que les élus avaient envisagé une facture avoisinant les 100 000 $. De plus, pour les citoyens qui l’auraient remarqué, la destruction complète de l’endroit a dû ralentir récemment puisqu’on attendait sur le chantier que soit redirigée une ligne haute-tension d’Hydro-Québec. Maintenant chose faite, d’ici peu, toute la structure sera transformée en un tas de poussière.

En ce qui concerne la vocation future du terrain de quelque 90 000 pieds carrés, Jacques Boutin, directeur général de Sainte-Marie, informe que la décision n’est pas encore prise. « Ce sera peut-être un petit espace vert, un petit milieu de vie », a-t-il avancé. Par contre, du terrain de pétanque jusqu’à une halte pour les piétons et cyclistes, la vocation n’a pas encore été définie. « On ne peut plus reconstruire, mais on ne va pas laisser ça en roches. On veut que ce soit viable. »

Rappelons que la bâtisse avait d’abord été opérée par la Coopérative agricole de Sainte-Marie. Avant d’abriter une quincaillerie, elle avait auparavant logé une épicerie ainsi qu’un magasin de meubles. Un service de meunerie a aussi déjà été offert sur place.