La Polyvalente Benoît-Vachon étend ses couleurs

Tous les ans, le conseil d’établissement de la Polyvalente Benoît-Vachon (PBV) de Sainte-Marie sonde les parents des élèves afin de savoir s’ils accepteraient que leurs enfants portent un uniforme. Cette année, les parents ont dit oui.

En fait, un sondage en ligne avait eu lieu autour du mois d’avril 2016, celui-ci regroupant 677 répondants (environ 50 % des familles concernées). Brièvement, 60 % d’entre eux étaient d’accord avec l’idée de l’uniforme.

Qui plus est, parmi les personnes qui étaient contre ou sans opinion, plus de 50 % des gens étaient en faveur qu’un chandail aux couleurs de la PBV soit imposé aux élèves. Ainsi, les jeunes qui fréquentent l’école mariveraine n’auront pas à porter un uniforme complet, mais uniquement le chandail.

L’objectif de la nouvelle restriction est de faciliter le code vestimentaire de l’école et de créer un plus grand sentiment d’appartenance. « C’est inspiré de ce qu’ils portent déjà », a assuré Marie-Josée Fecteau, directrice de la PBV. « J’ai trop hâte à l’année prochaine, ils sont vraiment beaux! », ont justement lancé quelques jeunes choisis à la sauvette par madame la directrice pour une séance d’essayage éclair.

On espère également que l’initiative viendra limiter les dépenses en vêtements pour les parents. À ce propos, le prix des items variera entre 16 $ et 41 $. Dans cet ordre d’idées, un bazar devrait avoir lieu annuellement afin de permettre aux élèves de revendre aux plus jeunes les vêtements trop petits mais toujours en bon état. De plus, un fonds d’aide a été imaginé pour les familles qui n’auraient pas les moyens de se procurer la tenue obligatoire.

Les élèves consultés

Récemment, trois entreprises ont été présentées à un groupe formé de quatre élèves. « Il y avait des vêtements chics qu’on est plus habitué de voir dans les écoles privées, mais ils ont été raisonnables. Ils ont compris l’ampleur des impacts de leur choix », est satisfaite Mme Fecteau.

L’entreprise sélectionnée par les élèves est donc Vêtements Flip Design de Drummondville. Selon sa propriétaire Caroline Marois, c’est unanime dans les 70 institutions que son entreprise dessert: l’uniforme ajoute énormément de décorum aux élèves. « Ils se mettent en mode école. Ils sont plus formels et ont plus le sens des convenances. Ça fait des beaux changements! », résume-t-elle.

Il faut savoir que mis à part les types de vêtements et les budgets à respecter, les élèves avaient un autre critère cher à leurs yeux: l’écologie. Or, ladite entreprise n’aurait aucun intermédiaire. « Les vêtements sont faits à 100 % au Québec. Ils sont tricotés et assemblés ici », d’appuyer Mme Marois.

Pour la suite, selon ce qui était prévu, un défilé doit avoir lieu cette semaine à la polyvalente. Les élèves y verront ce qui les attend et, grâce à un quizz accessible sur iPad, y décideront des derniers détails à apporter (couleur, type de col, présence ou non de boutons, etc.).

Après coup, une séance d’essayage se tiendra à la mi-mai. Filles et garçons pourront choisir leurs pièces préférées parmi une dizaine de modèles de chandails, polos, t-shirts, chemises (uniquement pour les secondaires 5) et autres. Enfin, chacun devrait recevoir ses habits officiels quelque part au mois d’août, soit à temps pour la prochaine année scolaire.