La forêt décourage les réfugiés

La GRC n’a rapporté aucune intervention impliquant des migrants clandestins le long de la frontière de Chaudière-Appalaches et des États-Unis. Historiquement, cette frontière n’est pas très fréquentée.

Alors que le Québec et la plus part des provinces sont confrontés à un nombre croissant de demandeurs d’asile, la frontière entre l’État du Maine et Chaudière-Appalaches ne connait pas d’épisode migratoire. Le Commandant du détachement de Saint-Georges n’a reçu aucun appel en ce sens et les patrouilles n’ont pas eu à intervenir le long de la frontière. « Le territoire ne facilite pas en grande partie les personnes tentant de traverser la frontière», acquiesce le Caporal François Gagnon du service d’information de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC).

Sécurité frontalière

«Nous avons de notre côté une patrouille frontalière et il y en a une également du côté étatsuniens. Il y a des patrouilles quasi-quotidiennes en hélicoptère et nous avons des technologies en place qui nous permettent d’assurer la sécurité 24 heures sur 24», explique le caporal François Gagnon du service d’information de la Gendarmerie Royale du Canada (GRC).

La poignée de policiers de la Gendarmerie Royale du Canada couvre un territoire immense allant de Saint-Pamphile à Saint-Théophile. «À l’heure actuelle le besoin d’accentuer la protection de cette section ne s’en fait pas sentir. Il n’y a pas d’activité à la frontière. Si elle devenait problématique, il y a toujours des redirections d’effectifs qui pourraient être faits, mais ça serait très surprenant.» L’intégrité frontalière est l’une des priorités de la GRC.

«Nous avons aussi des caméras, mais il y a d’autres technologies qui sont utilisées et qu’on ne divulgue pas pour des raisons de sécurité», termine le caporal Gagnon.

L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ne répertorie pas les demandes d’asile par région. Elle a reçu aux frontières des États-Unis et de la portion québécoise 452 demandes d’asile en janvier alors que pour la même période en 2016 le chiffre était de 137 demandes. Depuis l’élection de Donald Trump, un nombre accru de demandeurs d’asile traverse la frontière.