La communauté a besoin de gens impliqués

Nous, les citoyens, sommes en général très exigeants envers les institutions et le gouvernement. Pourtant, peu décident de vraiment se lever pour aider leur milieu. Afin d’inspirer la communauté à entreprendre un virage coopératif, la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce (CCINB) a invité Michel Rouleau à son plus récent Déjeuner-conférence, tenu le mardi 31 mai au Centre Caztel de Sainte-Marie.

En quelques mots, Michel Rouleau a connu 36 ans de carrière au sein du Mouvement Desjardins et demeure, depuis la retraite, mentor, président ou membre de plusieurs conseils d’administration.

Le sujet de sa conférence était: « Coopérer et s’engager socialement: Pourquoi et quelles en sont les retombées? » Après avoir partagé son expérience personnelle et professionnelle, il a précisé que s’impliquer socialement signifie être un artisan du changement. Or, pour prendre sa place, il faut choisir une cause, ne pas hésiter, être généreux de son temps, et toujours voir un projet d’une façon régionale. « Une région qui travaille ensemble, c’est une région qui parle d’une seule voix. Il faut unir nos forces », a-t-il prononcé.

Soulignons que la conférence a été entendue par un groupe de neuf élèves finissants de la Polyvalente Benoît-Vachon de Sainte-Marie passionnés d’administration, et deux de leurs enseignants. « Vous êtes la relève de demain et la société a besoin de vous. C’est comme ça que la société va grandir », de continuer M. Rouleau à leur attention.

Puis, il a ajouté que pour réussir dans nos engagements, nous avons besoin d’un bon travail d’équipe, de persévérance, de passion et de ténacité. À la fin, restera ce qu’il a qualifié de « testament social », soit le cumul de nos engagements, nos contributions et de notre générosité. « Je vous souhaite donc un testament social rempli du grand sentiment de fierté et de satisfaction d’avoir contribué au mieux-être de notre communauté », a-t-il conclu.

De la présentation, Nancy Labbé, directrice générale de la CCINB, a entre autres retenu l’importance de conserver de bons contacts, et le besoin de commencer à voir son voisin non plus comme un concurrent, mais comme un partenaire. « Si vous avez convaincu un seul des jeunes de la polyvalente à s’impliquer, ça sera une belle victoire. »