La Chambre de commerce s’inquiète de l’impact sur les PME beauceronnes
Hausse du salaire minimum
ÉCONOMIE. Les petites et moyennes entreprises seront les premières à souffrir de l’augmentation de 0,75$ le 1er mai 2018.
Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Nouvelle-Beauce (CCINB) croit que l’impact de cette se fera sentir davantage auprès des entreprises de services et de la restauration.
«Le patronat aurait souhaité que cette hausse soit plus lente», a dit le président de la CCINB, François Lehouiller.
Cette hausse pourrait aussi avoir un effet pervers sur le décrochage. «Les jeunes seront tentés de lâcher l’école pour se trouver un emploi», ajoute-t-il.
Le nombre d’heures que chacun des employés consacrera au travail pourrait également diminuer lorsque le salaire minimum atteindra le 12$ de l’heure ce printemps. «Les centrales syndicales ont mis beaucoup de pression lors de leur campagne du 15$ de l’heure, explique François Lehouiller. Ils ont le plus grand pouvoir là-dedans.»
La hausse du salaire minimum a été annoncée par la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Dominique Vien, le 17 janvier. Elle correspond à une augmentation de 6,7%, supérieure à l’inflation anticipée pour l’année 2018.
La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) estime le gouvernement du Québec maintient le cap et qu’il respecte ainsi son engagement visant un salaire minimum équivalent à 50 % du salaire moyen québécois d’ici 2020.