Ils étaient 32 à planer

Sur les hauteurs de Saint-Elzéar, le 30 juillet dernier, 32 urubus à tête rouge, communément appelés vautours, ont été aperçus tournoyant dans le ciel.

Alors que la journée tirait à sa fin et que les derniers rayons forts du soleil étaient pour faire place à un temps moins chaud, les planeurs rentraient alors de leur festin quotidien pour regagner leur dortoir. C’est à ce moment-là qu’André Bérubé de Saint-Lambert, grand amateur d’ornithologie, a pu les observer.

Depuis au moins trois décennies, les vautours à tête rouges se laissent admirer chez nous. En effet, ils se dirigent de plus en plus vers le nord au Québec alors qu’avant, on n’en voyait qu’au sud du Canada.

Les vautours affectionnent les terrains buissonneux, les prairies, les champs, les déserts ou les coteaux. Avec 1,8 mètre d’envergure d’aile, ces oiseaux recherchent, en planant plus souvent qu’autrement, les produits de la décomposition de carcasses d’animaux.

La nuit, ils se réunissent en grand nombre en constituant un dortoir. Ils l’établissent sur de grands arbres, des collines ou des falaises.

Les deux parents couvent leurs deux œufs qui mettent 30 à 40 jours avant d’éclore. Le nid construit dans un arbre creux  abrite les petits qui se feront nourrir pendant neuf à dix semaines.

La longévité du vautour en liberté est d’environ 16 ans.