Deux serres au CFER

ÉDUCATION. Grâce à deux dons totalisant 257 000 $ provenant de Desjardins, le Centre de formation en Entreprise et Récupération (CFER) de Beauce à Sainte-Marie mettra sur pied deux serres afin de diversifier l’offre de services de l’école, tout en permettant aux jeunes de développer de nouvelles compétences.

« C’est une chose de remettre des sous, mais j’aime voir qu’une école innove en offrant de nouvelles activités. […] Je trouve ça excellent. Ce sera à ma connaissance le premier CFER avec des serres et ça va peut-être en inspirer d’autres à faire de même », a commenté Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, qui était en visite au CFER de Beauce le vendredi 1er février dernier.

Brièvement, le projet se divisera en trois phases. La première, la vente de plants de légumes pour le jardin, a été lancée il y a deux semaines. En quelques jours à peine, près d’une soixantaine de clients avait déjà montré leur intérêt.

La seconde phase consiste à aménager une serre à l’intérieur même des locaux du CFER. On y fera pousser des fines herbes, telles de la menthe, du basilic, de la ciboulette et du romarin.

Enfin, la troisième étape sera la construction d’une serre extérieure. L’objectif, toujours à évaluer, est de se doter d’une construction de 50 pieds de longueur par 25 pieds de largeur avec arrosage automatique à compter du mois de septembre. Le tout prendra place entre les terrains de baseball et de football de la Polyvalente Benoît-Vachon (les locaux du CFER de Beauce se trouvent à la polyvalente).

Notamment, les élèves y feront pousser des oignons, des poireaux et des betteraves. Il est à noter que l’offre sera restreinte pour la première année, afin de vérifier la capacité de production de l’endroit. Un catalogue de produits sera ensuite mis en ligne, tandis qu’un comptoir de vente pourrait prendre place éventuellement dans la serre.

Un plus pour les filles

Pour les jeunes, le développement de ces cultures est une bénédiction, surtout pour les jeunes filles qui, selon les responsables de l’école, sont généralement moins intéressées que les garçons par le recyclage du bois.

« Ça va être agréable de développer d’autres compétences, parce que ce ne sera pas seulement bon à l’école, mais aussi à la maison. […] Tout le monde a hâte, surtout les filles, parce qu’il va y avoir moins de bruit. On va pouvoir dire plus tard que c’est nous qui avons démarré ça! », est enthousiaste Jenny Rousseau, 16 ans.

« C’est une autre opportunité pour les filles de travailler manuel », a appuyé sa collègue Cassandra Girard, 15 ans.