Deux Belges à la découverte du terroir québécois
Une fois, c’est deux Belges qui arrivent au Québec. Ça ressemble peut-être au début d’une mauvaise blague, mais c’était surtout le commencement d’une belle aventure pour Laura Centrella et Hubert Heyrendt.
Journalistes gastronomiques du quotidien La Libre Belgique, les deux visiteurs étaient de notre côté de l’Atlantique entre le 15 et le 26 mars dernier afin de se laisser séduire par les cidres de glaces, fromages, bières artisanales et autres éléments du terroir québécois. Ils ont été rencontrés par le Beauce Média alors qu’ils étaient du côté de La Cabane à Pierre de Frampton, un lieu bien connu des Européens amateurs de sirop d’érable.
« Nous avons vécu toutes sortes d’expériences qu’on a envie de partager », a affirmé Mme Centrella. Frappée par l’accueil chaleureux des Québécois, elle a surtout remarqué la grande fierté qu’ont les restaurants d’utiliser les produits du terroir. « Plus que chez nous, même! », a-t-elle ajouté.
En ce qui a trait à La Cabane à Pierre, elle a été surprise du processus de vinification (transformation en vin) de l’eau d’érable, et a apprécié l’atmosphère chaleureuse de l’endroit. « On sent qu’il (le propriétaire Pierre Faucher) a voulu maintenir le patrimoine familial. »
« On a essayé de découvrir un maximum de choses », a appuyé M. Heyrendt. Confirmant le vif intérêt des Belges pour la culture québécoise, celui-ci a ajouté que le terroir d’ici est toujours en train de se réinventer.
Mauvaise nouvelle
Il faut mentionner que lors des attentats de Bruxelles, qui ont fait 34 morts et plus de 200 blessés le 22 mars dernier, les deux voyageurs étaient au Château Frontenac de Québec. « On n’a pas tellement envie de rentrer… C’est rassurant d’être à l’étranger, mais en même temps, on s’en veut un peu», avait commenté Laura Centrella, consolée par le fait qu’aucun membre de sa famille ou ami n’a été touché.
Par ailleurs, la mère de M. Heyrendt avait tenté de le joindre à quelques reprises, mais en vain. Elle se souvenait en effet que son fils devait passer par l’aéroport, mais avait oublié le jour exact de son départ. Le soulagement a bien sûr été complet lorsque son garçon a finalement répondu au téléphone.