Desjardins l’une des plus solides; la Caisse de La Nouvelle-Beauce l’une des meilleures

Il n’y avait aucun nuage gris dans le ciel bleu de la Caisse Desjardins de La Nouvelle-Beauce, le mercredi 20 avril dernier, alors que se tenait l’assemblée générale annuelle de l’organisation. L’activité, qui a eu lieu au Centre Caztel de Sainte-Marie, a en effet permis de constater de sa position enviable parmi les institutions financières au Québec.

Confirmant en début d’assemblée que le bilan de 2015 était très positif, Roch Drouin, président du conseil d’administration de la Caisse de La Nouvelle-Beauce, a rappelé que Desjardins est l’institution financière la plus solide en Amérique du Nord (et la cinquième au monde) selon le plus récent classement réalisé par l’agence Bloomberg. « C’est rassurant! », a-t-il affirmé.

Également, il a rappelé que la Caisse a pu maintenir ouvert l’ensemble de ses 12 points de services, notamment grâce à de nouveaux partenariats avec les Municipalités de Saints-Anges, Saint-Patrice et Saint-Narcisse. « Ça nous permet de demeurer présents dans chaque milieu, mais d’une façon plus adaptée aux habitudes transactionnelles réelles de nos membres. Les discussions se poursuivront avec d’autres partenaires. »

Avant de dévoiler les données financières, le directeur général Daniel Ruel a de son côté laissé entendre que la Caisse de La Nouvelle-Beauce est l’une des 15 Caisses les plus rentables de la province. « On est dans le premier quartile! »

Les chiffres

En 2015, la Caisse de La Nouvelle-Beauce a enregistré un volume d’affaires de 2779 M$, des prêts accordés de 221,4 M$ (une hausse de 19,8 %), une épargne de 893,5 M$ et des excédents d’exploitation de 11 M$ (une hausse de 16,5 %).

De plus, elle a redistribué 171 000 $ en commandites et en dons à 200 organismes du milieu, pendant que les membres ont voté des ristournes individuelles de 2,5 M$. Au total, la réserve générale de la Caisse Desjardins de La Nouvelle-Beauce est désormais de 67,1 M$, ce qui représente une augmentation de 8,3 %.

Par ailleurs, pour une deuxième année consécutive, l’organisation a connu une hausse de 1,1 %, sur ses revenus d’intérêts (293 000 $), alors que les pertes sur prêts de 1,9 M$ de 2014 (liée principalement à un dossier de crédit commercial en particulier) ont plutôt été de 302 000 $ en 2015.

Dans le même ordre d’idées, le directeur général sait que leurs frais ont connu une hausse de 5 % en 2015 (pour atteindre 24,8 M$), mais il s’agit à son avis d’un défi rencontré dans l’ensemble du réseau Desjardins.

À titre d’exemple, à elle seule, la facture pour les transactions en ligne (Accès D) a augmenté de près de 200 000 $ en Nouvelle-Beauce.

« Desjardins évolue et va continuer d’évoluer. Le Desjardins d’il y a 30 ans n’existe plus, le Desjardins de dans cinq ans sera différent. On va voir dans les prochaines années comment ça va se dérouler », a commenté M. Ruel, en se disant confiant de livrer un rapport aussi positif l’an prochain.