Des réparations majeures à l’église sont nécessaires

COMMUNAUTÉ. Plus de 150 personnes ont récemment assisté à une rencontre portant sur la santé de la Fabrique locale à Sainte-Hénédine. Les finances de la paroisse des dernières années, incluant les surplus et les déficits, et les réparations majeures qui seront bientôt nécessaires à l’église, dont l’un des clochers oscille lors de grands vents, ont été au cœur des discussions.

Citoyenne de Sainte-Hénédine, Mme Odette L’Heureux a à cœur l’avenir du bâtiment et siège sur le comité de la paroisse Sainte-Mère-de-Jésus. « Des poutres ont été fragilisées lors d’événements météo dans le passé. Des travaux de solidifications avaient été réalisés, puisqu’il y avait déjà eu des dégâts dans les années 80′. Il y a eu d’autres grands vents en 2019 et d’autres le 23 décembre dernier. Il n’y a heureusement aucune pourriture, ce qui est une bonne nouvelle. »

La paroisse vient à peine de recevoir une ébauche des travaux à réaliser pour les réparations nécessaires et n’a toujours pas d’estimations. « C’est sûr qu’on devra se serrer les coudes pour garder notre église ouverte. Nous allons possiblement y aller par phase et nous occuper du plus urgent. Nous aurons besoin de soumissions dans un premier temps et ensuite, regarder dans quel ordre on devra procéder », confie-t-elle.

Une courte campagne de financement s’est déroulée au sein de la communauté récemment pour défrayer le coût des ingénieurs au dossier. « Nous avons vendu tous nos billets et avons reçu un don de la FADOQ pour nous aider, tout comme l’aide de notre député, M. Provençal, mais on devra tout de même piger dans nos fonds pour la différence. On devra penser à autre chose pour les rénovations majeures à venir. »

L’église de Sainte-Hénédine fait l’objet d’une citation de la municipalité, mais malgré ses deux clochers, elle n’a pas de reconnaissance supplémentaire. « Nous avons une très belle église, même à l’intérieur, où il y a des vitraux, en plus de son charme vu de l’extérieur. »

Finances de la fabrique

En plus de l’avenir du bâtiment, Mme L’Heureux indique que les difficultés financières des paroisses et la santé financière de la fabrique à Sainte-Hénédine faisaient aussi partie de l’intérêt de plusieurs, lors de la rencontre. « Dans les 5 dernières années, nous avons fait un déficit deux fois. Je trouve ça pas trop mal. Il y a toujours des questions sur les finances, les gens veulent que ça demeure dans la communauté, on a pu les rassurer là-dessus. Une partie des inquiétudes vient des réparations à faire au clocher, mais aussi des travaux à réaliser au niveau du système de chauffage pour maximiser l’utilisation de l’électricité et diminuer celle de l’huile à chauffage, qui est devenue très dispendieuse. »

L’église aura éventuellement besoin d’un carnet de santé pour être éligible à toute subvention gouvernementale. « On l’avait fait en 2012, mais il doit être remis à jour. Ce n’est qu’ensuite qu’on pourra demander des aides financières pour restaurer l’église. Tout ça demande toutefois du temps et les soldats sont moins nombreux », avoue-t-elle.

Mme l’Heureux estime que la fréquentation se maintient à un niveau acceptable, à son avis. « Je trouve que ça va quand même bien. Il est certain que ça a diminué, mais j’ai vu des assistances plus basses ailleurs. »