De l’humour au coton
FESTIVAL. Miser sur un humoriste connu est une formule qui a bien fonctionnée au Festival de l’épi.
C’est dire que le chapiteau était plein à craquer samedi soir sur le terrain de baseball de Scott. Après s’être rempli la panse, deux humoristes ont pris d’assaut la scène avec des blagues à faire rougir votre grand-mère. Il y a d’abord eu Marko Métivier qui a enchaîné avec quelques blagues sur son expérience personnelle en tant que nouveau papa. Il a aussi raconté quelques histoires sur ses tentatives de rester attirant auprès de sa douce à l’âge de 37 ans. Originaire de Drummondville, Marko Métivier a choisi un registre mêlant la sexualité, la famille et le quotidien pour charmer le public du Festival.
Les 45 minutes de son spectacle se sont écoulées et Jean-François Mercier a pris le relais par un tonnerre de blague à caractère sexuel.
L’humoriste a enfilé son costume de «gros cave» et s’est amusé à décrire les façons maladroites et désobligeantes par lequel il tente de séduire les femmes à l’épicerie. Jean-François Mercier a aussi apporté avec lui quelques blagues et sketches en rodage pour l’occasion. Il s’est amusé à lancer quelques petites piques à l’endroit des gens de certaines municipalités, ce qui a fait bien rire l’assistance.
La sexualité était encore là le principal sujet des blagues de Jean-François Mercier. Pour en ajouter un peu plus à l’illustration, il n’a pas hésité à mimer et utiliser des expressions faciles.
Le lendemain, on espère que les scottois ont dormi quelques heures pour la messe gospel de 9h30.
Bilan du festival
La température a généralement été confortable, exception faite de la soirée de vendredi avec One Love Project, plus froide que les normales de saison. «Il y a eu un peu moins de monde cette année, avoue Patricia D. Gilbert, coorganisatrice du Festival de l’épi. Je pense que le festival a été un succès. Il a plu un peu et fait plus froid, mais ça faisait en sorte de créer une ambiance plus intime à l’intérieur du chapiteau.»
Pour ce qui est du spectacle humoristique de Jean-François Mercier, la plupart des convives ont tenu des commentaires positifs. «Il a vraiment su s’adapter au public qu’il avait. À la toute fin, il a dit une blague dont personne n’a ri. Il est alors revenu avec une autre et tout le public a fini par rire», raconte Patricia D. Gilbert.
Les profits générés par le Festival de l’épi, environ 10 000$ chaque année, sont remis à une cause ou un organisme de Scott.