C’est le temps d’être productif!

La situation économique du Québec et du Canada sera stable en 2016 et s’améliorera en 2017, mais encore faut-il se montrer dynamique. Tel était le message de François Dupuis, vice-président et économiste en chef du Mouvement Desjardins, lors du dîner-conférence de la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce. L’activité a eu lieu le jeudi 4 février dernier à La cache à Maxime de Scott.

En fait, M. Dupuis est d’avis que les entreprises québécoises ont de nombreux atouts, soit leur capacité d’adaptation, leur production sur mesure, leur proximité de la côte Est américaine et la qualité des produits et de la main-d’œuvre. « Il faut allier ces atouts avec les gains de productivité. Je pense que c’est la recette », a-t-il commenté.

D’autre part, pendant que l’emploi et le secteur résidentiel se portent bien, le commerce au détail s’essouffle et la confiance des PME envers leurs investissements demeure faible. Or, ce manque de confiance fait en sorte (notamment) que les exportations plafonnent à l’international.

Plus localement, le secteur manufacturier de la Chaudière-Appalaches, devrait profiter de la vigueur de l’économie américaine en 2016, surtout en ce qui a trait aux secteurs des transports, les matériaux, les ateliers d’usinage, la machinerie, ou tous les systèmes et procédés qui permettent de sauver des coûts.

À l’échelle du pays, encore une fois, François Dupuis croit que les entreprises sont un élément de la solution. Pour ce faire, il leur faudra rehausser leur productivité, simuler l’entrepreneuriat, développer les marchés hors du Québec pour les PME, être ouverts à l’investissement étranger, former la main-d’œuvre en mode continu et supporter les efforts d’intégration des immigrants au monde du travail.

Ainsi, Desjardins prévoit que le PIB du Canada augmentera timidement de 1,3 % en 2016 et 1,6 % en 2017. De leur côté, les Américains devraient voir leur PIB augmenter de 2,4 % à 2,7 % pendant le même temps. Sinon, le dollar canadien devrait rester stable cette année, et de pétrole montra légèrement autour des 46 $ le baril.